La semaine dernière, nous vous relations les résultats d’une étude de l’UFC-Que Choisir estimant une hausse des tarifs des Ocam de +4,3% en 2021. Dans le même temps, la Mutualité Française publiait les résultats de sa propre étude et annonçait une hausse moyenne de… +2,6%. Et soulignait au passage les « efforts continus réalisés par les mutuelles en faveur de leurs adhérents dans un marché très concurrentiel ». Deux chiffres bien différents, qui ont entrainé de vives réactions.

Des « attaques personnelles » venant des « lobbies assurantiels »

Au point de pousser Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, à réagir dans un billet, d’abord pour dénoncer les « insinuations douteuses, injures à peine déguisées et attaques personnelles » subie de la part des « lobbies assurantiels, et mutualistes en particuliers ».

Le président de l’association a alors dû se justifier, rappelant que son étude avait été menée sur 623 contrats individuels provenant de 123 organismes complémentaires différents, quand la Mutualité Française n’a pris en compte que 32 mutuelles, « dont on ignore le nom et les critères de choix (les moins inflationnistes, peut-être ?) ». Une méthodologie qui « devrait appeler à un peu de modestie dans la critique », ajoute-t-il.

Un apaisement… relatif

Détaillant alors toutes les méthodes de calcul de l’UFC-Que Choisir, vouées à faire connaître « la réalité de l’évolution des cotisations subie par les assurés ; celle qui est prélevée chaque mois sur leur compte en banque », Alain Bazot a ensuite appelé « les représentants des complémentaires santé à l’apaisement ».

Avant de rappeler que la 'taxe Covid' « est inférieure aux économies réalisées par les complémentaires » et qu’« il est bien beau de porter les valeurs mutualistes en étendard sur Twitter, encore faudrait-il s’assurer que toutes les entités revendiquant ce statut les respectent ».