A en croire Mark Mackenzie, président-fondateur de l'institut SWV, spécialisé dans l'équipement optique et la santé visuelle, l'évolution du marché de la contactologie est « paradoxale ». Au lieu de se développer « encore et encore, parce que les lentilles de contact sont des produits faciles à utiliser, innovants et pratiques dans le sport », le marché stagne.
« Nous l'avons récemment vu en Hollande, nous a-t-il précisé lors du mido 2014, le gros problème de la contactologie est l'augmentation du nombre de drop out » [qu'on peut traduire par abandonnistes, qualifiant les consommateurs ayant déjà porté des lentilles mais cessant de le faire, ndlr]. (...) Le marché n'évolue pas en nombre ou peu (...). La qualité des lentilles étant déjà très élevée, la possibilité accroître encore leur valeur moyenne pour un consommateur devient très limitée, du moins jusqu'à l'apparition d'un produit doté d'une vraie technologie de rupture et avec lequel on peut gagner de l'argent ».
Pour développer ce marché, le président de SWV préconise la multiplication « des contrôles sur l'origine du produit et la manière de l'acheter, comme en Angleterre où ils sont effectués tous les deux ans au moins. » Il rappelle en effet que la lentille de contact « est un produit de santé qui peut s'avérer à risque pour l'oeil sans une bonne hygiène, une bonne manutention et le respect des temps d'utilisation ».
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