A l'occasion de cette Journée mondiale de la vue, destinée à attirer l'attention du public, des politiques et des journalistes sur l'importance de la lutte contre la mauvaise vision, Essilor France, la Fondation Essilor et le Lions Clubs de France organisent, pour la 2e année consécutive, des tests de vues gratuits dans 146 villes de France. (Liste des villes participantes ici)
D'autre part, demain jeudi 10 octobre, dans 40 villes, situées sur tout le territoire, des salariés volontaires d'Essilor rejoindront les bénévoles du Lions Club afin de contribuer à des actions d'information et de dépistage.
Au centre de Paris, Essilor disposera de 200 mètres carrés sur la place Baudoyer pendant 24 heures. Il comprendra 3 espaces distincts, dont une zone de médiation sur la santé visuelle et la basse vision, un espace de dépistage et un « parcours sensoriel » qui permettra aux visiteurs de faire l'expérience de la mauvaise vision pour mieux faire comprendre sa dimension handicapante dans la vie quotidienne en cas d'absence de correction. Parmi les simulations proposées, les passants pourront tester les répercussions de la myopie, de l'hypermétropie de l'astigmatisme ou encore de la Basse Vision sur la perception de leur environnement.
De son côté, BBGR met en place un kit de communication pour le magasin comprenant affiche, dépliant, et film pour diffuser des messages de prévention. Près de 700 clients du verrier disposeront de ce matériel et participeront activement à la Journée mondiale de la vue.
Rappelons ici que la mauvaise vision reste le handicap n°1 dans le monde, selon les chiffres de l'Observatoire des Enjeux de la Vision (Vision Impact Institute), avec 4,2 milliards d'êtres humains concernés, dont 2,5 ne bénéficient d'aucune correction. Le coût de ce défaut est extrêmement lourd : selon l'OMS, chaque année, la mauvaise vision coûte 195 milliards d'euros à l'économie mondiale. Or, les connaissances sur le sujet restent partielles. Si les enfants, les personnes âgées, les travailleurs et les conducteurs sont bien étudiées, les données sur les femmes ou les adolescents sont quasiment inexistantes. Dès lors, malgré le fait que l'Observatoire s'efforce de collecter les études nécessaires à l'éclaircissement des enjeux de la mauvaise vision, cette journée mondiale ne sera pas de trop pour informer le public de ce problème de santé sous-estimé et ravageur.
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