Les Algériens ont eu toute la journée de ce jeudi 17 avril pour participer à une élection présidentielle sous haute surveillance afin de déterminer si l'actuel président, Abdelaziz Bouteflika, qui a déjà 15 ans de mandat à ce poste, pourra être élu une quatrième fois à la tête du pays. Face à lui, les candidats espèrent tous un nouveau souffle sur leur nation, et notamment Ali Fawzi Rebaïne, opticien de formation. Soutenu par le Front de libération nationale (FLN), ce dernier apparaît comme un opposant sérieux de l'opposition au pouvoir en place. 

Déjà président du parti AHD54, Ali Fawzi Rebaïne, a été retenu par le Conseil constitutionnel pour être candidat à l'élection présidentielle pour la troisième fois consécutive après celles de 2004 et de 2009. Selon nos confrères du quotidien indépendant Lesoirdalgerie.com, il fut membre fondateur de la première Ligue des droits de l'Homme en juin 1985, puis membre fondateur du Comité national contre la torture en Octobre 1988. En 1991, il fonde le parti AHD54, dont il devient le secrétaire général et est reconduit en tant que président du parti en 1998, poste qu'il occupe encore aujourd'hui. 

Selon sa biographie officielle, Ali Fawzi Rebaïne a été arrêté et emprisonné du 23 septembre 1983 au 4 novembre 1984, pour « atteinte à la sûreté de l'Etat » dans « l'affaire des Aurès ». Arrêté une nouvelle fois en juillet 1985 pour raisons politiques encore, « il est condamné à 13 ans de prison, avant d'être libéré en 1987 (grâce présidentielle) », selon le site du parti.