Depuis le début de la crise sanitaire, les périodes de soldes ont été à repoussées et allongées, de deux semaines à chaque fois. Le but : aider les commerces ayant subi la fermeture à, dans un premier temps, refaire un peu de trésorerie puis, dans un second temps, écouler leurs stocks.

Prévus du 23 juin au 20 juillet

Alors que tous les commerces ont pu rouvrir mercredi 19 mai, la question se pose de nouveau pour les soldes d’été qui arrivent. Ils sont prévus du 23 juin au 20 juillet, pour une durée donc de 4 semaines. Du moins, pour le moment. La décision n’est pas encore prise, mais les fédérations s’affrontent déjà.

Les enseignes veulent maintenir la date

D’un côté, l’Alliance du Commerce, qui représente essentiellement des grandes enseignes, demande le maintien de cette date du 23 juin, notamment pour « assurer l’écoulement des stocks de la collection Printemps/Été 2021 », « contribuer à la relance de la consommation » et « ne pas perdre la clientèle des grandes agglomérations ».

Les indépendants veulent la repousser

De l’autre, la coopération des indépendants « Commerçants de France » est pour le report de la date de lancement des soldes « vers le 15 juillet ». Cela aiderait les commerces ayant été fermés à « vendre pendant quelques semaines au moins leurs produits pour la saison en cours au juste prix, sans remise ». La justification : « Les commerçants ont besoin de réaliser une marge bénéficiaire pour assurer leurs échéances, leurs charges ».

A un éventuel report, l’Alliance du Commerce rétorque que cela provoquerait un retard de l’entrée en magasin des produits d’entrée de saison de la collection Automne/Hiver 2022 ; vendue à pleine marge, et donc plus rémunératrice pour les commerces que les produits soldés.

Et tout le monde veut les allonger

Dans tous les cas, les deux fédérations sont d’accord sur la nécessité de prolonger cette période estivale de soldes de deux semaines supplémentaires.