À l’occasion de la journée de la santé le jeudi 7 avril et partant du constat que plus de 5 millions de Français ont plus de 75 ans et que le maintien à domicile des personnes âgées est un enjeu important, l’Association française de l’éclairage (AFE) alerte sur les dangers d’un mauvais éclairage chez nos aînés. En effet, 97% des septuagénaires, 90% des octogénaires et 50% des centenaires résident encore chez eux ou chez des proches.

Au-delà de l’aspect santé, le fait pour les seniors de rester dans un environnement familier est pour eux une façon de garder leurs repères et de préserver le lien social.

Quelles solutions ?

Un bon éclairage compense la perte d’acuité. C’est pourquoi la luminosité doit être 1,5 à 2 fois plus élevée que pour un jeune adulte et orientée de façon adéquate pour faciliter la prise d’informations extérieures. Celle-ci est rendue plus difficile par l’âge et l’amoindrissement des capacités oculomotrices qui rendent la perception d’obstacles plus difficiles, augmentant ainsi le risque de chute.

L’association préconise l’utilisation de plusieurs sources d’éclairage allant du plafonnier pour éclairer les grands espaces (salon, chambre, salle de bains…) aux lumières ponctuelles et directionnelles (pour lire ou écrire) en passant par les spots pour les plans de travail ou les miroirs. L’AFE souligne aussi l’importance de s’exposer à la lumière naturelle (au moins 1h par jour) et de peindre les murs avec des couleurs claires afin que qu’elle se diffuse au mieux dans le logement. L’important est de préserver le cycle circadien des personnes.

Concernant la température de la lumière, il est préconisé d’utiliser un blanc froid pour lire ou se concentrer et chaud pour se détendre.

L’association rappelle également qu’il est important de réaliser des bilans ophtalmiques réguliers et de prendre conseil auprès d’un spécialiste de l’éclairage afin de bénéficier de solutions adaptées.