Le 11 février 2019, ils seront 10 à partir dans un village au Cambodge pour réaliser des examens de vue et faire de la prévention sur l’hygiène au quotidien. C’est Carole Borie, responsable pédagogique à l’Institut Supérieur d’Optique de Lille (Iso), qui est à l’origine du projet. Elle sera accompagnée de 3 étudiants de l’Iso Lille en 2e année, une opticienne, 2 aides-soignants, 2 lycéennes et 1 étudiant en communication. La mission de 8 jours aura lieu à Siem Reap (au nord-ouest du pays).

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De gauche à droite : Pauline Ghesquier et les 3 étudiants de l'Iso Lille, Virignie, Alexandre et Mathilde 

« Je suis Cambodgienne alors forcément, ce projet m’a touché. J’ai envie de me sentir utile et puis, je parle cambodgien, je pourrai faire office de traductrice », confie pleine d’entrain à acuite.fr Virignie Tran, 20 ans, étudiante à l’Iso Lille.

Pour Pauline Ghesquier, opticienne à Divion (62) ce n’est pas la 1ère fois qu’elle contribue à ce genre de projet : « Je suis déjà partie en 2015 au Sénégal pour équiper des enfants. Je me souviens d’une écolière qui était sur le point de quitter l’école pour travailler dans les champs car elle était myope. Elle ne pouvait pas voir le tableau et cela avait des conséquences sur son travail scolaire. Lorsqu’elle a reçu ses nouvelles lunettes, tout a changé pour elle et elle a repris le chemin de l’école. Il n’y a rien de plus précieux que ces petites victoires ».

L’équipe compte rassembler près de 300 paires de lunettes pour les 250 élèves qui les attendent. Sur place, un opticien cambodgien taillera et montera les verres afin que les enfants soient équipés rapidement.

Ils partiront également avec du matériel sportif et pédagogique, du matériel récréatif, des médicaments, des brosses à dent, du dentifrice et des gobelets pour chaque enfant.

C’est la 1ère édition pour « Les yeux des écoliers », une initiative rendue possible grâce à un partenariat entre l’Iso et l’association Brahma Kesa, bénévole et reconnue d’intérêt général. « L’objectif est de rendre pérenne cette initiative pour pouvoir suivre les enfants et permettre à d’autres étudiants de vivre cette expérience », précise Pauline Ghesquier.