Quentin Lazarus et Antoine Hullin, opticiens, ont créé en 2015 Lunettes au Logis, un service d'optique à domicile. Le concept est basé exclusivement sur la prise de rendez-vous, à domicile, sur le lieu de travail ou dans l'un des deux showrooms à Saint-Sébastien-sur-Loire (44) ou Avrillé (49), de 7h à 22h. « Nous souhaitons que les clients se sentent le plus à l'aise possible, sans avoir à se déplacer ou à aménager leur emploi du temps spécialement pour un rendez-vous », explique à acuite.fr Quentin Lazarus.
Showroom Lunettes au Logis à Avrillé
L'activité est en plein essor
Lunettes au Logis a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 145 000 euros HT en 2017 contre 100 000 euros HT en 2016. « Nous espérons atteindre un CA de 160 000 euros HT cette année », fait-il savoir.
Pour poursuivre le développement de l'entreprise, les 2 fondateurs, Quentin Lazarus et Antoine Hullin, ont ouvert récemment un showroom à Avrillé. Laetitia Guibert, opticienne, est en charge de ce site et propose ses services d'Angers à Saumur. « Cette ouverture est le premier palier d’un projet de franchise ambitieux qui vise à installer Lunettes au Logis durablement à l’échelle nationale. En outre, nous souhaitons apporter notre expérience aux opticiens qui nous rejoignent », ajoute Quentin Lazarus.
Le matériel fourni par Lunettes au Logis comprend notamment une mallette de 350 montures essentiellement fournies par des lunetiers français (Roussilhe, Lafont, François Pinton…) et une boîte d’essai pour vérifier le cas échéant la correction du porteur. L’entreprise s’appuie également sur ses partenaires Bal Création à Ambazac (87) et la Lunetterie Du Sur-Mesure à Thiviers (24) pour proposer des lunettes sur-mesure. Deux verriers sont proposés : Essilor et Novacel.
Cela peut se faire actuellement car nos syndicats ne sont pas suffisamment vigilants. Rappelons que si nos prédécesseurs ont demandé la mise en place de cette mesure, c'est pour assainir le marché qui partait dans tous les sens.
Ceci n'empêche pas un opticien, possédant un magasin physique, de se rendre chez des personnes âgées, malades, ou ayant du mal à se déplacer, à leur demande ou à celle de leur famille.
Espérons que nos syndicats se réveillent avant que ça ne soit l'anarchie totale. C'est moins gratifiant que d'aller "discuter le bout de gras" avec le ministre de la santé, mais il en va de la crédibilité de notre profession et de la sécurité des consommateurs.
Petite précision sur votre commentaire. Si l'ancienne législation interdisait le colportage, celle-ci a été supprimée du Code de la Santé publique par la loi Hamon de 2013.