Dans un contexte économique et social défavorable, le bien-être au travail est un levier de croissance important. En France, les salariés (59%, +2 points vs 2013) gardent espoir en l’avenir de leur entreprise mais citent à 31% (-2 points vs 2013) le maintien de l’emploi comme première préoccupation, selon le 9ème baromètre Edenred/Ipsos sur le bien-être et la motivation au travail. Aussi, 58% des sondés estiment qu’il serait difficile de retrouver un emploi comparable s’ils perdaient le leur. La mobilité est ainsi associée à une prise de risque, poussant les salariés à rester à leur poste.

Les salariés se replient sur leur travail 

L’étude montre qu’aujourd’hui, l’importance accordée à la valeur travail est maximale. « Les salariés français se déclarent plus fiers, heureux ou accomplis dans leur emploi car ils en ont un, explique l’entreprise de services prépayés. 88% pensent être heureux au travail et sont fiers des tâches qu’ils accomplissent au quotidien ». Toutefois, si 5% jugent leur motivation en augmentation, 38% ont déclaré qu’elle est en baisse. Un résultat sûrement dû à une forte insatisfaction à l’égard du pouvoir d’achat (seuls 34% d’avis favorables).

Un sentiment de frustration qui subsiste...

Edenred note également que le « potentiel de frustration » reste élevé en France. Il est d’autant mal vécu qu’il s’accompagne souvent d’une insatisfaction marquée à l’égard de l’entreprise en termes de reconnaissance ». Le baromètre révèle ainsi que :

- 46% des personnes interrogées (‐3 points vs 2013) sont satisfaites de la reconnaissance de leur implication et 56% (‐2 points  vs 2013) du respect avec lequel elles sont considérées.

- 58% estiment que leur entreprise porte « une attention insuffisante à la gestion des talents ».

... et des attentes toujours plus importantes

En parallèle, leurs attentes sont élevées en ce qui concerne la gestion de l’organisation du temps de travail, avec la généralisation du « blurring » (effacement des frontières vie privée/ vie personnelle) associée à une progression rapide du taux d’équipement des salariés en nouveaux outils de communication. En effet, 85% des Français pensent consacrer trop de temps à leur emploi (+1 point vs 2013) quand seulement 64% (-2 points vs 2013) se disent satisfaits de leur équilibre de vie.

« Dans un tel contexte, les solutions destinées à aider les salariés à « mieux vivre » leur travail au quotidien paraissent clés. Au‐delà des pratiques managériales, les « périphériques de rémunération » peuvent constituer un levier de motivation non négligeable », conlut Edenred.