Mise à jour du 24/03/2020 à 19:53 : Précision sur le chômage partiel

Dans une newsletter publiée ce mardi 24 mars, Alain Gerbel, président de la Fnof, a fait savoir que « les magasins d'optique auront droit aux aides de l'Etat, notamment en matière de chômage partiel. Le Ministère du travail l'a confirmé à nos autorités de tutelle. Que vos magasins soient ouverts ou pas, vous pourrez déposer des dossiers en indemnisation. Vos experts comptables doivent tous être maintenant informés ».

Après de premiers questionnements liés à des changements de décision (pouvez-vous ouvrir ou pas votre magasin ?), voilà qu'hier commençait à poindre un rétropédalage du président de la République et de son gouvernement quant aux aides de l'État pour les entreprises, et notamment le chômage partiel tant préconisé depuis le début de la crise le week-end dernier.

Plusieurs d'entre vous nous ont interpellés

Vous avez alors été nombreux (Stéphane dans l'Est, Jérôme dans le Vaucluse, etc.) à nous demander hier si vous étiez dans l'obligation d'ouvrir votre magasin, au détriment du manque de moyens sanitaires (pas de masques, etc.), sous peine de n'obtenir aucune aide de la part de l'État. Face à ces questionnements, Acuité vous apporte ce matin les réponses.

Selon les informations que nous avons recueillies, la DSS a confirmé que les opticiens feront bien partie des bénéficiaires d'aides aux entreprises subissant une importante perte d'activité pendant cette période de crise, et ce même s'ils sont autorisés à ouvrir comme nous vous l'avions indiqué mardi. Cela inclut les compensation liées au chômage partiel. Les pouvoirs publics sont encore en phase de rédaction des textes qui détailleront les modalités.

Priorité au personnel médical, nécessité d'équipement

Ainsi, si l'arrêté du 16 mars vous autorise à ouvrir, cette mesure est faite pour que vous puissiez gérer des situations d'urgence, notamment et prioritairement en venant en aide au personnel médical. Le confinement devant être respecté, pour le bien commun, il n'est en aucun cas question d'inciter vos clients à venir en magasin.

Comme proposé par les 3 syndicats d'opticiens (Rof, Fnof, Synom), la mise un place d'un service minimum basé sur le volontariat est préconisée et actuellement en négociation avec les pouvoirs publics. Il s'agirait d'un service de garde et pour gérer les urgences : votre magasin resterait donc fermé. Et celui-ci ne pourra se faire que si vous êtes approvisionnés en masques et gel hydroalcoolique notamment.