Ces dernières années, les sondages et études de marché concernant les produits manufacturés de seconde main se multiplient. Leurs résultats varient de l'une à l'autre et il est difficile de s'y retrouver. Mais si les chiffres diffèrent, la tendance indique clairement un engouement généralisé. Les raisons invoquées par les consommateurs sont avant tout une question d'économies financières, puis d'écologie. 

 

L'intention d'achats de produits d'occasion très développée

L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a réalisé une étude** sur les tendances de consommation des Français, publiée cette année. Elle indique que « seule une minorité de Français (17%) estime qu’il faut continuer à faire reposer le système sur la croissance économique sans diminuer la production et la consommation. À l’inverse, 8 Français sur 10 (83%) souhaitent un changement : une majorité (54%) plaide en faveur d’une révision partielle du modèle en privilégiant le réemploi, la réparation, le recyclage et les services partagés tandis que 29% jugent qu’il faut complètement revoir le modèle et arrêter de toujours produire et consommer plus ».

« Dans ce contexte, l’achat d’occasion est plutôt bien perçu par les Français. Si l’achat du neuf est pour l’instant perçu comme une "norme d’achat" pour 75% des Français, plus de la moitié des Français (54%) considèrent aussi que l’achat d’occasion s’inscrit dans la "norme". »

 

Quelle concrétisation dans les actes d'achats ?

L'un des derniers sondages paru est celui de l'Ifop pour Sofinco, en juillet 2023. D'après celui-ci, 

  • 46% des Français considèrent qu’acheter des produits d’occasion fait partie de leurs habitudes
  • Près de 7 Français sur 10 préfèrent acheter des produits d’occasion de qualité plutôt qu’un produit neuf premier prix 
  • Avant d’acheter, 61% des Français ont le réflexe de chercher si un produit neuf est proposé à un prix plus intéressant sur un canal d’achat de produit d’occasion

Toujours selon ce sondage, « pour plus de 7 personnes interrogées sur 10, le marché de la seconde main permet de continuer à consommer malgré la hausse des prix en magasin (76%) tout en ayant un réel impact sur l’environnement (75%). »

 

À l'heure actuelle, aucune étude publique au niveau de la filière de l'optique lunetterie n'existe.