En collaboration avec l’Ordre National de Opticiens du Cameroun (ONOC), le ministère de la Santé publique a entrepris depuis avril 2015, une campagne de contrôle des cabinets d’optique implantés au Cameroun. Il en ressort que dans ce pays, de nombreux usurpateurs se font passer pour des opticiens car très peu sont diplômés. « Si nous partons du principe selon lequel, sur 20 millions de camerounais, il nous faudrait un opticien pour 10 000 personnes, dans ce cas, le besoin actuel est de 2 000 professionnels diplômés. Or, nous en avons à peine 100. L’heure est à la réflexion », souligne Théodore Mbega, président de l’ONOC, selon le site Cameroon-info.
Selon Cameroon Tribune, les jeunes sont invités à candidater au concours d’entrée à l’école d’optique et de réfraction de Yaoundé. Ceux qui exercent dans la clandestinité doivent rentrer dans le cycle de formation continue que l’ONOC gère en collaboration avec le rectorat de l’Académie de Paris. « Les moyens de l’Etat ne permettent pas d’accueillir beaucoup de candidats. L’école ne reçoit que 16 apprenants à ce jour, elle a déjà formé 32 diplômés. Il faudra du temps pour combler ce vide », conclut Théodore Mbega.