Une start-up lilloise Axorus a mis au point une rétine artificielle autonome et auto-alimentée par la lumière ambiante, pour les patients souffrant de maladies telles que la Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) sèche avancée ou la rétinite pigmentaire (RP).

Elle s’appuie sur un neurone électronique breveté développé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Université de Lille. Il s’agit d’un implant permettant aux porteurs de retrouver une meilleure acuité visuelle.

« L’implant sera inséré sous-rétinien, où les photorécepteurs sont situés dans une rétine saine. La rétine artificielle se substitue aux photorécepteurs endommagés en convertissant la lumière en un signal que le cerveau peut interpréter », explique Axorus.

Une levée de fonds importante

Pour poursuivre les recherches et lancer sa phase de tests pré-cliniques, la start-up lilloise a procédé à une levée de fonds de près de 900 000 euros. Les tests chez l’homme ne devraient pas intervenir avant les 3 prochaines années.

Mais Axorus voit plus loin : les applications du neurone électronique ne se limiteront pas à la rétine. Les scientifiques souhaitent l’utiliser pour d’autres maladies telles que la parkinson, l’épilepsie, la neuroendocrinologie, l'hémiplégie, les troubles urinaires ou la gastroparésie.