C’est l’une des promesses d’Emmanuel Macron : les salariés démissionnaires pourront toucher le chômage à partir du 1er novembre. Dans un arrêté, le gouvernement va prochainement préciser les conditions d’éligibilité.

La première : avoir travaillé de manière continue au cours des 5 années précédant la démission. De plus, il sera nécessaire d’avoir entrepris un projet de reconversion professionnelle nécessitant une formation, une création ou une reprise d’entreprise.

Selon nos confrères des Echos, pour obtenir la validation du dossier, un passage auprès d'un opérateur en conseil professionnel régional sera obligatoire, avant celui devant une « commission Transitions pro ».

Un projet solide est nécessaire

Mais ce n’est pas tout… les salariés souhaitant suivre une formation pour leur reconversion, devront préciser certains points parmi lesquels : motivations, compétences acquises ou nécessaires, caractéristiques du métier visé, perspectives d’emploi…

Pour une création ou reprise d’une entreprise, le dossier devra comporter une analyse de marché et indiquer les besoins de financement.

Néanmoins, la validation du dossier par la commission ne signifie pas que le salarié aura droit au chômage. Dans les six mois qui suivent la démission, il devra se rendre chez Pôle emploi. Objectif : vérifier les conditions d’éligibilité au chômage. En cas de refus de l’administration, il est possible d’exercer un recours dans un délai de 2 mois à partir de sa notification.