Suite à notre interview d’Eric Plat, PDG d’Atol, « L’opticien indépendant ne survivra que dans l’interdépendance », la Centrale des Opticiens (CDO) a souhaité réagir. « Lasse des méthodes de calcul utilisées pour déterminer la part de marché des opticiens, nous avions mandaté, en 2007, le cabinet Gallileo Business Consulting, pour valoriser le marché des indépendants et avait "retrouvé" un milliard d’euros de CA additionnel par rapport aux chiffres publiés à l’époque par GfK. Le marché des indépendants est, malheureusement toujours estimé par soustraction des déclaratifs des autres acteurs (enseignes, franchises…), du montant global du marché. Nous pensions que preuve avait été apportée que cette méthode était loin d’être fiable », explique la CDO dans un communiqué.

Pour la centrale, « si l’on se réfère à un autre indicateur de la profession, et en analysant les performances sur une petite décennie, l’indice I+C, qui suit un panel d’opticiens selon leur mode d’exercice (mutualiste, chaine, coopérative, indépendant), montre, qu’en près de 10 ans, le modèle indépendant se classe en 2e position en termes de performance économique ». 

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Et de poursuivre : « Les opticiens indépendants se distinguent par leur forte réactivité, des charges plus faibles, et bénéficient pour la plupart des services de centrales d’achats, comme la CDO, pour les accompagner dans leur politique d’achats et dans leur gestion au quotidien ».

Fort de ses 2 100 membres, la centrale se dit « confiante dans l’avenir du modèle indépendant, auquel elle consacre 100% de son énergie et ses ressources ».