Le réseau national « Les Opticiens Mobiles » poursuit son développement avec pour objectif de devenir le leader en France et en Europe dans la prise en charge de la santé visuelle sur les lieux de vie et de travail des personnes fragiles comme des actifs. Aujourd'hui, l'entreprise met en place une offre globale de produits et services pour apporter conseil et accompagnement dans la prise en charge de la malvoyance (Basse Vision) à domicile.

A ce jour, une trentaine d’Opticiens Mobiles ont été formés en Basse Vision par la Lom School (Ecole interne de formation continue). L'objectif est de former l'ensemble du réseau d’ici Juin 2018. « Notre engagement dans la qualité de service que notre équipe délivre à nos clients sur leurs lieux de vie est plébiscité et reconnu. Il n’était donc pas question de lancer un service "Basse Vision Mobile" sans que nos professionnels de santé soient formés à cette spécialité avec le même niveau d’exigence », explique Nicolas Gauvin, category manager. 

Pour rappel, l’entreprise a obtenu la certification NF Services aux personnes à domicile, délivrée par l’Afnor, et est à ce jour le seul opticien en France certifié sur ce référentiel métier. Cette démarche volontaire d’amélioration continue permet à l’entreprise de nouer des partenariats stratégiques avec les mutuelles et les acteurs du secteur médico-social pour offrir un service fiable, sécurisant et économique.

Lever le frein de l'ordonnance

Des pistes de travail sont engagées avec les ophtalmologistes sur la délégation de tâches avec les opticiens pour que la prise en charge des publics fragiles puisse répondre aux besoins quotidiens des personnes, des aidants et des personnels de soins des établissements médico-sociaux. « Il y a 1,2 million de personnes âgées dépendantes en France, elles seront 2,7 millions en 2060. Il y a 500 000 personnes handicapées en établissements spécialisés et malheureusement les Ophtalmologistes Mobiles n’existent pas encore, déplore Matthieu Gerber, fondateur du réseau. Lorsqu’une personne a besoin de lunettes pour se déplacer, manger ou lire et bien si elle n’a pas d’ordonnance, elle reste dans le flou car aucun cadre réglementaire ne lui permet aujourd’hui d’obtenir une ordonnance sur son lieu de vie. Sachant qu’en France + de 35% des personnes de plus de 65 ans ont une vision mal ou non corrigée. Il y a urgence à agir », conclut-il.