A l'occasion de l'arrivée de la course de tendems Berlin-Paris avec des cyclistes malvoyants, Jean-Jacques Frayssinet, président de l'association Rétina France évoquant les besoins de la recherche en ophtalmologie a remis une canne jaune au président de l'Assemblée nationale Raymond Forni.
La canne jaune, légalisée en Belgique, permet de distinguer les aveugles de ceux qui voient mal et offre à ces derniers la possibilité de faire admettre leur handicap.

En effet, la France compte un million et demi de malvoyants qui, pour certains, ne peuvent plus lire mais parviennent à se guider avec leur vision périphérique (atteints de dégénérescence maculaire) ou arrivent encore à écrire mais n'ont plus de vision globale (atteints de rétinite pigmentaire). Même leurs proches ont du mal à comprendre leur attitude hésitante, maladroite et souvent même leur humeur dépressive.
C'est la raison d'être de la canne jaune.

"Depuis de que j'ai une canne jaune, les gens comprennent si je les bouscule sur le trottoir ou si je leur demande de me lire les panneaux des rues. Je vous assure, c'est très réconfortant, car avec la canne blanche on me prenait pour une menteuse", assure Yvonne Puech malvoyante.

L'association Rétina France, reconnue d'utilité publique qui œuvre principalement en faveur de la recherche en ophtalmologie et de l'aide aux malvoyants, a donc décidé d'alerter le législateur sur l'opportunité d'une canne spécifique et sur la nécessité d'amplifier la recherche médicale.

Renseignements : Rétina France (N° Azur) 0 801 30 20 50 ou www.retina-france.asso.fr

En savoir plus : www.cannejaune.com