Mi-août, le Rassemblement des Opticiens de France (Rof), l’Union des Opticiens (UDO) et le Syndicat National des Opticiens Réunis (Snor) ont vivement réagi au questionnaire envoyé par Itelis aux membres de son réseau et ont demandé que l’ensemble de la profession soit associée aux réflexions.

Dans cette continuité, les syndicats de l’optique ont reçu une invitation d’Itelis pour participer à une réunion de travail le 20 septembre. Objectif : dresser un bilan du réseau, évoquer les changements au sein de la filière de santé visuelle ainsi que le rôle de l’opticien.

Et, pour démarrer la réunion, la signature d’une clause de confidentialité. Tous les syndicats devront s'y soumettre. Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France (Fnof) s’offusque : « c’est inacceptable. En 20 ans de vie syndicale, je n’ai jamais signé un accord de la sorte. Un président de syndicat ne peut accepter de se voir imposer la loi du silence, de ne pas avoir le droit d’informer ses adhérents ».

Pour, Alain Gerbel, « le climat délétère, les provocations répétées de la part des instigateurs de cette réunion, ne permettent pas à ce jour d’organiser la moindre rencontre ».

En préalable à la mise en place d’un dialogue constructif, la Fnof demande :

  • des excuses à l’adresse des opticiens de France de la part des auteurs de cette convocation ;
  • la tenue d’une réunion de concertation en présence de Jean-Marc Boisrond, président du directoire chez Itelis et de Michel Charton, président du conseil de surveillance.

Le syndicat informera ses adhérents des suites que les dirigeants d’Itelis « comptent donner à cette lamentable affaire ». Et de conclure : « les membres du syndicat seront alors consultés dans un premier temps, par mail, pour avoir leurs avis sur les moyens éventuels de recours possible, et la conduite à tenir ».