Profession

Nominés opticien de l’année 2022 : Manuel Andrieux, l’humain d’abord

Nominés opticien de l’année 2022 : Manuel Andrieux, l’humain d’abord
Average: 5 (1 vote)

Cette année, ils sont 7 nominés au titre d’opticien de l’année, prix qui sera remis le 20 octobre prochain par le Sidol. Tour à tour, nous vous proposons leur portrait par ordre alphabétique.

 

photo_manuel_andrieux.jpgManuel Andrieux, 50 ans, PDG de Eyes Optic

5 magasins indépendants, 19 employés

« Suite au désarroi d’une cliente qui devait attendre un an et demi avant d’avoir un rendez-vous chez l’ophtalmologiste, nous avons été les premiers à proposer la télé-ophtalmologie dans un magasin d’optique en France. C’est dans mon magasin Eyes Optic à Castelnau-le-Lez (34) que nous avons installé une cabine de consultation ophtalmologique à distance, début 2021 : aujourd’hui nous assurons environ 30 rendez-vous par mois, et les demandes sont croissantes. Cela réduit considérablement le temps d’attente des patients dans notre territoire qui souffre du manque d’ophtalmologistes : à Castelnau, ville de 20 000 habitants, il n’y en a aujourd’hui plus aucun. Même si Montpellier n’est pas loin, pour les patients qui ne peuvent pas se déplacer, la télé-ophtalmologie est un véritable soulagement ».

 

eyes_optic_vitrine.jpg

Magasin Eyes Optic à Narbonne

 

Développer les points de vente en s’appuyant sur les qualités humaines

Depuis des années, Manuel va à la rencontre des plus démunis, dépourvus de couverture sociale, pour leur proposer de venir en magasin et les équiper gratuitement.

Le prix de l’opticien de l’année serait une récompense valorisante et signe de reconnaissance pour le travail accompli par ses équipes, auxquelles il prête une grande attention dans leur épanouissement.

« Dans chacun de nos 5 magasins, le directeur est systématiquement associé à part égale avec les fondateurs d’Eyes Optic (NDLR Manuel Andrieux et Gilles Antoine). L’idée principale réside dans l’implication du dirigeant de chaque magasin, ce qui est la clé d’un développement solide et durable d’une enseigne. C’est ainsi que j’ai proposé à mon premier salarié de devenir mon partenaire et associé dans cette aventure. Et depuis, nous avons créé plusieurs points de vente et reproduisons ce schéma. Ce qui nous guide pour ouvrir un magasin, ce n’est pas un plan d’ouvertures préétabli, ni les opportunités en termes d’emplacement, mais bien l’homme qui va devenir notre associé à parts égales dans SON propre point de vente. Nos directeurs sont des experts passionnés, pleinement impliqués et épanouis dans leur travail ».

Écrit par la Rédaction
Average: 5 (1 vote)
Consulter notre dossier complet
Réagissez !
1 commentaire
Identifiez-vous pour poster des commentaires

Olivier Touret
MAIS OU EST L OPTICIEN DE SANTE ?

Quel déplorable symbole de valoriser parmi les nominés au titre d opticien de l année l usage des telecabines de medecine en magasin d optique !

Ces installations se font sans avoir un cadre légal bien défini. Les risques juridiques sont nombreux. Ceux qui foncent dans cette direction ne sont à mon avis pas des visionnaires de la profession mais des fossoyeurs.

En magasins d optique, l investissement financier de ces installations est financé par les ventes de lunettes. Cela ressemble fortement à la définition du compérage.

D autre part, plutôt qu une démarche éthique de santé publique, on peut y voir une volonté commerciale de croissance s'accommodant du verrou de l ordonnance ophtalmologique pour accéder a davantage de ventes.

Une telle démarche appuie l idee que l opticien n est bon qu a vendre des lunettes et qu il est inutile de le laisser effectuer un examen de la vue et donc d adapter une ordonnance.

Après l opticien secretaire des mutuelles, la profession valorise désormais l opticien secretaire médical ? C'est ça l'opticien 3.0 ???
Les dernières annonces...
Pratique
Sondage

Êtes-vous favorable aux cabines de téléconsultation en magasin ?

Total des votes : 4407

Identification