À l’occasion de l’étape parisienne de son roadshow « Autour de la Vision », EssilorLuxottica a partagé avec les opticiens présents une analyse du marché de l’optique médicale ainsi que ses solutions pour les aider à se positionner comme des professionnels de santé.

La présentation a débuté par un échange entre Prûne Marre, directrice générale d’Essilor France et le Dr Thierry Bour, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof). Ce dernier a rappelé l’importance de la possibilité pour les opticiens de renouveler une ordonnance : actuellement, 1 client sur 10 entre en magasin avec une ordonnance déjà utilisée et le taux de renouvellement est de 2,9 ans. « Ce dispositif mis en place en 2007 est très utile et important, surtout dans les zones sous-dotées en ophtalmologistes », ajoute Thierry Bour.

 

« Des vents favorables et des vents contraires »

Selon Prûne Marre, le marché de l’optique présente trois opportunités pour EssilorLuxottica :

  • Le nombre croissant de Français ayant une problématique de santé visuelle (45 millions actuellement).
  • Malgré les efforts des 3O et des pouvoirs publics, le temps d’accès à un ophtalmologiste reste long (1 personne sur 2 met plus de 4 mois pour avoir une ordonnance).
  • La possibilité de renouvellement d’ordonnance par l’opticien.

La directrice d’Essilor France note cependant 2 freins à la croissance du marché :

  • Un environnement réglementaire qui se durcit avec une diminution des remboursements par la sécurité sociale, une baisse du plafonnement des prix remboursés par les mutuelles, la réforme du 100% Santé et le PLFSS 2023. Concernant ce dernier « nos efforts ont payé », se réjouit Prûne Marre, « nous avons obtenu la parole du ministre de la Santé sur le fait que l’article 31 ne s’appliquerait que sur le panier A. »
  • L’évolution du financement des complémentaires santé qui, du fait du vieillissement de la population et de l'augmentation du nombre de prestations en audio et en dentaire, vont être de plus en plus sollicitées et auront moins de budget à consacrer à l’optique.

« Nous avons 2 choix, poursuit Prûne Marre, se laisser porter par les vents ou prendre notre destin en main. C’est évidemment la 2e option que nous choisissons. »

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« Passer d’un reste à charge subi à un reste à charge consenti »

Pour faire face à cette situation, EssilorLuxottica a présenté ses offres :

  • Le parcours santé, déployé dans 400 points de vente dont ceux de Benjamin Bonot : « Lorsque j’ai acquis mon dernier magasin, les employés se sentaient dévalorisés, certains pensaient même à quitter l’optique. Aujourd’hui ils ont retrouvé de l'intérêt pour leur métier à la fois en tant que commerçants et professionnels de santé grâce à ce parcours client. »
  • L’outil Leonardo : une plateforme dont la vocation est de proposer du contenu de formation (verre, approche client, management, etc.)

EssilorLuxottica a également annoncé la 9e génération de son verre Varilux qui sera présentée à la rentrée prochaine.

D'autres intervenants se sont succédé pour évoquer ces différentes offres, comme Hélène Amidieu, responsable marketing produit chez Essilor France, Aurélie Le Cain, responsable données vie réelle, Quentin Bombled, Directeur national des ventes Essilor France ou Peggy Bouchet, première femme à avoir traversé l'Atlantique à la rame. Vous pourrez les retrouver dans plusieurs grandes villes de France jusqu'au 14 décembre.