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Road trip de l’optique : premier tour d’horizon des rencontres avec Maxime Balouzat

Road trip de l’optique : premier tour d’horizon des rencontres avec Maxime Balouzat
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Déjà 2400 kilomètres parcourus. Le Road trip de l’optique organisé par Maxime Balouzat, en partenariat avec Acuité, bat son plein depuis 9 jours. L’opticien de l’année 2021 a déjà rencontré une vingtaine d’opticiens étape après étape dans plusieurs régions de France. L’occasion de faire avec lui un premier tour d’horizon sur les sujets abordés lors des échanges entre confrères et sur ce qu’il en ressort.

Un métier diversifié

« Dans l’ensemble, je retrouve des avis assez similaires et plutôt tranchés » explique Maxime Balouzat en préambule. « Les opticiens rencontrés sont heureux d’exercer leur métier, chacun à leur manière. Ce qui ressort le plus c'est la diversité de la pratique. C’est un métier aux multiples facettes qui fait appel à plein de compétences , la technique, l’écoute, le conseil, le marketing, etc. De plus, l’opticien qui en a marre de travailler dans un environnement peut changer de magasin et par conséquent sa manière d’exercer ». Quand il demande aux opticiens qu’il a rencontré, si c’était à refaire, tous répondent oui.

Manque d’écoute et de reconnaissance

Mais Maxime entend aussi les opticiens se plaindre d’un manque d’écoute et d’un manque de reconnaissance. « Deux choses reviennent. La première, le manque de sollicitation globale sur les sujets qui les concernent. Ils ont envie de s’investir, de s’exprimer, mais personne ne vient vers eux ». Pour ce qui est des syndicats, le constat est mitigé et oscille entre « manque de modernité et manque de visibilité ».

« La seconde chose, c’est la non-reconnaissance en tant que professionnel de santé. Lors de chaque échange, j’ai entendu que nous n’étions pas reconnus à notre juste valeur, que ce soit par les autorités ou par le public ».

Des problèmes pesants

Maxime a aussi identifié deux problèmes principaux : les remboursements différenciés et le recrutement.

« Les remboursements différenciés des mutuelles et des réseaux sont vécus comme une injustice qui pèse sur la profession. Tous sont conscients que l’activité ne serait pas la même sans les complémentaires, mais les contraintes sont lourdes ».

Coté recrutement, les difficultés rencontrées semblent transformer la vision des employeurs sur la composition des équipes. « Quand je leur demande quel serait le nombre de diplômés souhaitable dans leur magasin en situation idéale, les personnes interrogées me répondent 50% de diplômés et 50% de non diplômés » constate Maxime. Une situation difficile qui résulte de plusieurs facteurs dont nous avons récemment parlé sur Acuité.

« Mais les opticiens rencontrés ont un état d’esprit positif et sont heureux de pouvoir s’exprimer » conclut Maxime Balouzat qui continue son Road trip de l’optique et passera par Brest bientôt, avant de s’élancer vers le nord de la France puis de redescendre vers sa région lyonnaise le 11 août .

Écrit par la Rédaction
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