Alors que le marché des aides auditives est en pleine expansion et qu'un reportage d'Envoyé Spécial diffusé il y a quelques jours pointe du doigts les fraudes les plus répandues en audio, voici les recommandations du syndicat des audioprothésistes (SDA) pour se prémunir des arnaques et mettre la puce à l'oreille. 

  • Tout démarchage est interdit. L’Assurance maladie, l’OMS, etc. ne téléphonent pas pour vous proposer des rendez-vous chez un audioprothésiste.
  • Il faut être muni d’une prescription médicale pour consulter un audioprothésiste.
  • Un audioprothésiste travaille uniquement dans un centre auditif identifié.
  • Toute proposition de visite à domicile, sur votre lieu de vie ou de travail, est un signe d’une fraude voire d’une arnaque.
  • L’audioprothésiste, titulaire d’un diplôme d’état, est la seule personne habilitée à faire les examens, les préconisations et les réglages. Il doit être facilement identifié par le port d’un badge avec son nom correspondant à celui du diplôme obligatoirement affiché et à celui inscrit sur le devis.
  • L’audioprothésiste a l’obligation de vous présenter un devis dont au moins une offre est prise en charge intégralement dans le cadre du dispositif 100% Santé (950 euros par oreille). Une phase d’adaptation à l’appareillage de 30 jours, sans engagement, et 3-4 rendez-vous, est obligatoire.
  • Un suivi doit vous être proposé et il doit être d’au moins deux à trois fois par an.
  • Les recommandations d’autres personnes ayant déjà fait confiance à un établissement sont un des meilleurs moyens de choix. N’oubliez cependant pas la nécessité de la proximité pour les nombreux rendez-vous de suivi.
  • Le métier d’audioprothésiste est encadré par la loi avec des décrets, des définitions d’obligations d’information des patients. Son métier est de vous accompagner pour vous permettre d’accéder dans les meilleures conditions à votre nouvelle situation, de vous suivre tout au long de votre vie une fois que vous êtes équipé, de vous assurer la maintenance du matériel installé.
  • Le Syndicat des audioprothésistes peut recevoir des plaintes ou témoignages de victimes et tenter de démêler les signalements qui, s’ils deviennent nombreux et plausibles, sont transmis aux administrations compétentes.