Le 1er juillet prochain, il ne sera plus possible de se créer un Dossier Médical Partagé (DMP). La raison : le lancement en janvier 2022 de Mon Espace Santé. L’objectif est de « donner la main à l’usager pour gérer ses données de santé », selon le ministère de la Santé.

Ce nouveau service sécurisé regroupera 4 fonctionnalités majeures :

  1. Un DMP amélioré : stockage et partage des documents de santé (ordonnances, traitements, résultats d’examens, antécédents médicaux, compte-rendu d’hospitalisation, vaccination…) ;
  2. Une messagerie sécurisée de santé pour que le patient reçoive ses documents de santé confidentiels ;
  3. Un agenda santé pour que le patient gère plus facilement ses rendez-vous ;
  4. Un catalogue de services numériques de santé référencés par l’Etat.

Les anciens DMP toujours à disposition

Il est à noter que les DMP créés jusqu’au 30 juin ne seront pas supprimés et pourront toujours être consultés, tant par les patients que les professionnels de santé, et enrichis. Les usagers concernés retrouveront automatiquement toutes les données de leur DMP dans Mon Espace Santé une fois celui-ci activé.

La mise en œuvre de ce nouveau service est assurée par la Délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS), en lien avec la Cnam et l’Agence du Numérique en Santé.

Dans la continuité du DMP

Généralisé depuis novembre 2018, le DMP avait été créé pour notamment faciliter les échanges entre professionnels de santé. Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, avait fixé un objectif de 40 millions de DMP d’ici 2022. Selon les derniers chiffres officiels datant de 2020, la barre des 10 millions n’avait pas encore été franchie.