L'Institut de la Vision, qui regroupe dans un même lieu des équipes de recherche, un centre d'investigation clinique et des industries, a noué des partenariats avec deux poids lourds de notre secteur : Essilor et Optic 2000.
Le leader mondial du verre ophtalmique fait ainsi partie des 8 entreprises sélectionnées par l'Institut pour apporter leur expertise à la recherche contre les pathologies oculaires. "Nous considérons que l'avenir du verre ophtalmique passe par la compréhension du système visuel dans son ensemble - verre, oeil, cerveau - et non plus uniquement par la maîtrise de la conception de verres" explique Xavier Fontanet, PDG d'Essilor International.

Essilor développera, en collaboration avec les chercheurs publics, des nouvelles technologies d'aide aux malvoyants, notamment des procédés d'imageries inédites. Ce partenariat, "noble et sans pesanteur" selon le Pr. Alain-José Sahel, Directeur de l'Institut, donne entre autres naissance à un laboratoire spécialisé sur la vision et son vieillissement, qui sera piloté par Gilles Le Saux, le Directeur R&D Optique Monde d'Essilor. Il axera ses travaux sur les mouvements oculaires, la formation de l'image sur la rétine et le traitement neuronal des informations.
Essilor coordonnera également le Consortium Descartes, dédié aux recherches sur la Basse Vision. Le groupe collaborera tout particulièrement à la conception de lunettes "à réalité augmentée" pour les patients souffrant d'une perte partielle de la vue : cet équipement projettera des informations visuelles dans les zones de vision, pour reconstituer une image complète. Au sein de l'Institut de la Vision, Essilor dispose également d'un centre d'expertise en Basse Vision, qui poursuit un but concret : multiplier l'offre en aides visuelles, en créant et en simplifiant les protocoles de prise en charge des malvoyants. La création d'un centre de formation Basse Vision, à destination des opticiens, est également à l'étude.
Essilor ouvrira par ailleurs, en 2009, avec les équipes de chercheurs publics, deux laboratoires, sur la photobiologie et la neuro-psycho-physique.


Le centre d'expertise Basse Vision Essilor, au sein de l'Institut de la Vision

Aux côtés des partenaires industriels, le groupe Optic 2000 apporte également sa pierre à l'édifice de la recherche contre les maladies oculaires. Seul membre de la distribution optique impliqué dans l'Institut de la Vision, le groupe finance, par le biais de sa fondation créée il y a 15 jours, un programme tri-annuel de recherches multisectorielles. "Nous soutiendrons les travaux sur la pharmacopée pour le traitement de la dégénérescence des cônes, les travaux de biologie moléculaire translationnelle ainsi que la mise au point de nouveaux matériels pour les déficients visuels" nous a expliqué Didier Papaz, PDG du groupe Optic 2000. Pour Yves Guénin, secrétaire Général, leur rôle va au-delà de la distribution : "nous ne vendons pas que des lunettes. Nous nous sommes associés à ce projet car c'est notre devoir de faire voir" a-t-il expliqué.

Rappelons que l'Institut de la Vision, inauguré hier à Paris, est le premier centre européen de recherche contre les maladies ophtalmologiques. Il abritera à terme 350 personnes, chercheurs publics, médecins et membres de l'industrie.


Denis Cohen Tannoudji, Directeur Essilor R&D Disruptive Concepts, Eric Léonard, Directeur Essilor France, et Annie Rodrigues, Directrice de la Communication Essilor France, hier à l'inauguration de l'Institut de la Vision


Yves Guénin, secrétaire général d'Optic 2000, et Didier Papaz, PDG, impliquent leur groupe dans la recherche ophtalmologique



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