Il est indéniable que la crise sanitaire actuelle fragilise de nombreuses entreprises. En raison de difficultés économiques, l’Amy a demandé sa mise en redressement judiciaire. La demande a été acceptée par le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier (Jura) mardi 2 juin.

Si le Covid-19 est bel et bien passé par là, le lunetier, qui fait partie des piliers de l’industrie morézienne, a connu une année 2019 compliquée avec une baisse de chiffre d’affaires estimée à -35%. « De janvier à mai, on fait l'équivalent d'un mois et demi de chiffre d'affaires. Le redressement judiciaire va nous permettre d’y voir plus clair », a déclaré à nos confrères de France 3 Régions, Dominique Alba, PDG de L’Amy France.

En effet, les dettes « sont gelées ». L’entreprise bénéficie d’une période définie pour se relever. Quant aux salariés, ils sont payés par le régime de garantie des salaires (AGS).

En dépit du contexte actuel, Dominique Alba reste optimiste et espère trouver des solutions pour préserver les 122 salariés de l’Amy.