Textile, chaussures, équipement de la maison... et optique, tous les secteurs sont aujourd'hui touchés par la crise économique et une baisse de la consommation. L'association du commerce spécialisé Procos enregistre un repli de 0,4% de l'activité de son panel d'enseignes (238 en France dont 7 en optique) en octobre dernier par rapport à octobre 2012 (-4,4% par rapport à 2011). Elle note qu' « aucun secteur d'activités n'est épargné. L'équipement de la maison comme celui de la personne accusent les plus fortes baisses. Même le secteur de l'hygiène-beauté-santé (dont fait partie l'optique, ndlr), qui est traditionnellement mieux orienté, finit le mois en négatif ». En effet, selon les derniers chiffres que nous avons pu recueillir auprès des enseignes de notre secteur, le marché afficherait une baisse de 7 à 8% en septembre et de 2 à 2,5% en octobre. Avec un effet calendaire à -4,7% (novembre 2013 comptant moins de jours ouvrés que novembre 2012), le mois dernier serait également en baisse.

Le textile et les chaussures accusent le coup

Alors que le distriflash de l'Institut français de la mode annonçait un recul de « seulement » 3,5%, les ventes de textile-habillement en octobre sont elles aussi en net recul par rapport à octobre 2012 (-4,3%). Après des évolutions positives sur juin, juillet et août, « cette évolution intervient après déjà un recul en septembre », note l'observatoire économique de l'IFM. Concernant les ventes d'accessoires et de chaussures, ces produits s'affichent sur dix mois en baisse. Ainsi, de janvier à octobre, les ventes de chaussures sont en baisse de 2,9% en valeur et celles d'accessoires de 0,4%, par rapport aux dix premiers mois de l'année 2012.

Tous les circuits de distribution sont touchés

Selon Procos, ce sont les boutiques de centre-ville sur rue et de centre commercial de périphérie qui sont les plus à la peine, à (-1,2%) en octobre dernier, derrière les boutiques de centre commercial de centre-ville (-0,5%) (lire nos news du 29/11/2013 et du 05/11/2013). L'Institut français de la mode note également que « tous les circuits sont en baisse, avec toutefois des écarts importants. Les indépendants sont à -2,5%, les grands magasins à -3,2%. La vente à distance à -6,2%, les chaînes de grande diffusion à -6,8%, les magasins populaires à -8,8% et les hypers et supers à -12,7% ».

Reste à savoir quel comportement les consommateurs adopteront pour les fêtes de fin d'année ? Selon une étude publiée par le cabinet Deloitte, les dépenses des Français devraient rester stables, à 530 euros en moyenne. L'enveloppe pour les cadeaux baisse (-2,7%), celle pour les repas monte (+2%).