À l’occasion de ses 25 ans, Hoya Vision Care France a rassemblé une centaine d'acteurs de notre filière au salon des miroirs à Paris. Le verrier est revenu sur son parcours marqué par l’innovation technique, l’ancrage industriel en France, et un engagement renforcé pour la santé visuelle, notamment des plus jeunes.
L’aventure débute en 2000 avec la création d’une usine à Émerainville (77), dédiée à la fabrication, au design et au traitement de verres ophtalmiques. En parallèle, l’acquisition de la société belge Buchmann donne à Hoya une assise européenne. « Cette double impulsion, industrielle et stratégique, est à l’origine de ce qu’est aujourd’hui Hoya Vision Care France », explique Jean-Michel Lambert, directeur général, dans un discours face à l'assemblée.
Le fabricant s’est depuis distingué par plusieurs innovations techniques, comme le traitement Long Life. L’initiative Yuniku, permettant la fabrication de montures sur mesure par impression 3D à partir des données optiques du porteur, a ouvert de nouvelles perspectives dans la personnalisation de l’équipement.
De gauche à droite : Nolwenn Febvre, infirmière anesthésiste et présidente de l'association Les P'tits Doudous, Armel Tripon, skipper, et Jean-Michel Lambert, DG de Hoya Vision Care France
Objectif : installer Miyosmart sur le marché français
Mais c’est avec le lancement en 2020 du verre MiyoSmart que Hoya franchit un cap. Développé sur le principe de la défocalisation périphérique par la Hong Kong Polytechnic University, ce verre conçu pour freiner la progression de la myopie chez l’enfant a été commercialisé en pleine pandémie.
Cinq ans plus tard, l’annonce officielle de sa prise en charge par l'Assurance maladie marque une reconnaissance. « C’est une avancée collective. Si nous avons pu contribuer à éviter à certains enfants des pathologies visuelles lourdes à l’âge adulte, c’est déjà une réussite », estime le dirigeant.
Le lien avec les opticiens reste au cœur de la politique du verrier. « On vit avec nos clients. Il faut savoir retourner sur le terrain, comprendre leurs réalités, leurs exigences. C’est là que naissent les ajustements nécessaires », rappelle-t-il.
Enfin, cet anniversaire a été l’occasion de mettre en avant un partenariat avec l’association Les P'tits Doudous, fondée par l'infirmière anesthésiste du CHU de Rennes Nolwenn Febvre, et soutenue par le skipper Armel Tripon.