« Il y a des gens qui n’ont pas de pitié. » Maxime Balouzat ne cache pas sa colère. Cet opticien dont les magasins sont fermés dans les centres commerciaux d’Ecully et Francheville (69), a vécu un nouveau coup dur. Son camion transformé en magasin depuis début avril, dont nous vous avons récemment parlé, a été cambriolé.

8 000 euros de préjudice

Une mauvaise surprise découverte lundi 26 avril, au moment de commencer la semaine. Tout avait disparu, que ce soit la table de vente, les quelque 300 montures, l’argent du fond de caisse… et même le groupe électrogène et la poubelle en plastique. « Au total, il doit y en avoir pour 8 000 euros », déplore Maxime Balouzat. « Et il y a plus de 4 000 euros que je ne pourrai pas me faire rembourser. »

Et, pour couronner le tout, les malfaiteurs ont aspergé l’intérieur avec un extincteur avant de repartir avec leur butin. « Ça a mis un coup au moral, nous étions abattus sur le moment », avoue le franchisé Afflelou. « Mais nous avons préféré repartir de l’avant. Il ne fallait pas perdre l’élan que nous avions mis tant d’énergie à prendre. »

« J’ai reçu beaucoup de messages de soutien »

Lundi était alors le jour des coups de téléphone aux clients pour reporter les rendez-vous, du grand nettoyage, et du passage au magasin fermé pour prendre un peu de stock le temps de recommander. Et, dès le lendemain, le camion était de nouveau en service pour accueillir les porteurs. « Nous avons même amplifié nos horaires. Et les clients sont présents : le carnet de rendez-vous est plein. »

Les clients sont au rendez-vous

Dès mardi, l'activité à repris dans le camion, et les clients sont au rendez-vous

Malgré la plainte déposée, l’enquête n’a pas pour le moment pas abouti. « Je ne pense pas que je retrouverai mes lunettes ». Maxime Balouzat est fataliste, mais touché par l’élan de solidarité qui a suivi l’événement : « J’ai reçu beaucoup de messages de soutien, que ce soit de l’enseigne, des franchisés, et même de mon concurrent direct. Il m’a proposé de me prêter des montures en attendant que je reconstitue mon stock. »

Cette solidarité, une opticienne du Gard l’appelait de ses vœux sur Acuité en début de mois.