La rubrique Marketing et Publicité des Echos a focalisé ce 21 juillet sur la marque Ray-Ban. L'article révèle que ces lunettes « font partie de ces rares valeurs sûres devenues aussi emblématiques pour les hommes que pour les femmes, pour les plus jeunes que pour les plus âgés. A travers le monde entier ». « Les Ray-Ban font figure de référents et s'inscrivent dans le grand retour du produit authentique. Il est rare que des lunettes véhiculent autant de valeurs, comme l'héroïsme et la réussite. Tout en affichant des prix accessibles par rapport à l'offre de bon nombre de marques de mode », relève Emilie Maillard, styliste à l'agence Peclers Paris, interviewée par le quotidien.
Les Echos dressent un historique de la marque depuis son modèle le plus ancien, l'Aviator, né dans les années 30, qui « fait encore partie des best-sellers actuels ». On y apprend que le général MacCready est à l'origine de Ray-Ban : celui-ci « réclamait des lunettes conçues pour les pilotes militaires ». Les célèbres solaires ont alors été rapidement adoptées par toute l'armée américaine, jusqu'à devenir « des symboles de l'Amérique victorieuse » à la fin de la 2nde guerre mondiale. Le journal revient également sur la célèbre Wayfarer, popularisée entre autres par Audrey Hepburn et les Blues Brothers.
Ray-Ban est également présentée comme une « marque transgénérationnelle », « qui a réussi à rester à la fois "vintage" et bien dans l'air du temps », analyse Emilie Maillard. La marque s'est par ailleurs fort bien adaptée aux nouveaux codes des jeunes, notamment grâce à sa campagne « Never Hide » débutée en 2007, qui « mise en particulier sur la musique, proposant des compilations à télécharger gratuitement » et sur le marketing participatif. Sur Facebook, Ray-Ban possède à ce jour pas moins de 2 millions de fans. Pour Georges Lewi, expert en marques et spécialiste des mythes, la marque doit cependant « veiller à entretenir son mythe fondateur ». Elle aura alors « la capacité à s'étendre un jour au-delà du secteur des lunettes ».
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