Club OpticLibre étend son offre de services et propose à ses adhérents une solution de tiers-payant automatisée d'un bout à l'autre de la chaîne. « Pour la plupart, les opticiens ne sont pas favorables aux réseaux, mais veulent proposer ce service à leurs clients. Et à terme, l'automatisation du tiers-payant sera imposée par les complémentaires santé », argumente Jean-Luc Sélignan, président de la centrale.
Flux en OptoAMC
L'outil développé par Club OpticLibre est compatible avec les logiciels Irris, Winoptics et Optimum. L'opticien accède immédiatement au contenu de la convention avec l'Ocam de son client, son éventuelle grille tarifaire et son mode opératoire. Les détails de l'accord lui sont transmis immédiatement. Les demandes de remboursement RO et RC sont elles aussi automatisées, comme les règlements : il faut compter 4 jours de délai pour le remboursement de la sécurité sociale, et entre 6 à 10 jours pour celui de la complémentaire santé. Tous ces flux sont transmis dans la norme OptoAMC et contiennent les mêmes informations que celles actuellement transmises par fax (identité du client, numéro de sécurité sociale, prix des produits...).
Impact positif sur la trésorerie
Le prix de ce dispositif est de 30 euros/mois (facturés par la centrale), auxquels s'ajoutent 24 euros/mois et 0,30 euros par dossier (facturés par l'éditeur). « Ce système apporte un service au client final, qui obtient l'information sur son niveau de prise en charge en temps réel. L'opticien se différencie ainsi de ses concurrents. Il gagne aussi sur son organisation, et sa trésorerie : le raccourcissement des délais de paiement paye les frais annuels générés par ce tiers-payant automatisé », explique Jean-Luc Sélignan. Club OpticLibre multiplient les accords avec les complémentaires santé pour déployer cet outil : d'ici la fin 2012, 1 porteur sur 2 devrait pouvoir en bénéficier.
A ce jour, Club Optic Libre réunit 700 magasins et en vise 800 à la fin de l'année. Son chiffre d'affaires HT transité en optique s'est monté à 69,5 millions d'euros, soit une progression de +24%.
