Dans un récent baromètre Expert en Santé Visuelle (ESV), les Français expriment leur forte satisfaction à l’égard de leur opticien ESV*. Les chiffres l’attestent : 97% approuvent leur accompagnement, dont 85% de très satisfaits.

Forts de ces résultats, les opticiens du réseau, lancé par le Groupe All en 2015, ont décidé de prendre la parole pour décrypter les dessous de la réforme 100% Santé.

La qualité du conseil est primordiale

« Pour les opticiens ESV, l’important, c’est la qualité du conseil et de proposer un reste à charge véritablement choisi par le consommateur », fait savoir Stéphanie Dangre, présidente du Groupe All. Cette dernière rappelle que dans le panier 100% Santé « ne figureront que des produits d’entrée de gamme, et donc de moindre qualité : en unifocal comme en progressif. Les verres seront uniquement de première génération ».

Réforme 100% Santé : le compte n’y est pas…

Si l’objectif de cette réforme est de favoriser l’accès aux soins, que ce soit en optique, en dentaire ou en audiologie, un point essentiel ne peut être occulté, selon les opticiens ESV. Seuls les Français ayant une complémentaire santé responsable pourront bénéficier du panier 100% Santé.

Par ailleurs, ce dernier ne sera accessible que pour ceux dont le contrat a été signé ou reconduit à partir du 1er janvier 2020. Pour les autres titulaires d’une complémentaire santé, il faudra attendre la date de reconduction post 1er janvier 2020.

« Mais quid des 5% de Français non couverts par une complémentaire santé ? Ceux-ci, parmi les plus modestes et qui devraient donc logiquement être les premiers concernés par cette réforme, ne pourront tout simplement pas bénéficier de ce reste à charge zéro, faute de disposer d’une mutuelle. Nous sommes donc encore loin du véritable 100% Santé, car ce ne seront pas 100% des Français qui pourront en profiter », conclut Stéphanie Dangre.

*source : baromètre Experts en santé visuelle, sept. 2019. Etude quali-quanti réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif des porteurs de lunettes de vue âgés de 18 ans et plus, de 1 000 répondants. Interrogation par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI), d’une durée moyenne de 13 minutes.