À seulement 19 ans, Lali Barabadze s’est hissée au sommet du BTS optique-lunetterie, décrochant le titre prestigieux de major de promotion nationale. Un accomplissement dont elle n’osait pas rêver il y a encore quelques mois.

« Je n’y croyais pas trop, même si mes enseignants m’avaient dit que je serais sans doute dans le top national », confie-t-elle avec une modestie sincère. C’est pourtant bien elle qui termine première, après deux années intenses d’études en formation initiale à l'ESOO (Ecole Supérieure d'Optique de l'Ouest) à Angers, conclues par une moyenne générale de 18,31.

 

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Originaire de Vannes, Lali a fait le choix de l’optique dès sa sortie du bac

 

Un parcours motivé par la passion de l’optique

Après avoir obtenu son bac avec 15 de moyenne, attirée par les métiers du médical, elle effectue des stages d’observation qui lui révèlent l’aspect à la fois technique, commercial et humain du métier d’opticien.

« J’ai tout de suite aimé la polyvalence : répondre aux besoins spécifiques des clients, réaliser des examens de vue, conseiller, monter les équipements… On est loin de l’image réductrice du simple vendeur de lunettes », explique-t-elle.

Au fil de ses deux années de BTS, son projet professionnel s’affine. Si l’optique reste sa passion, c’est désormais vers l’enseignement qu’elle souhaite se diriger. « J’ai eu des enseignants formidables, qui m’ont transmis leur savoir et m’ont donné envie de faire comme eux. J’ai toujours aimé aider mes camarades en classe, alors je me suis dit : pourquoi pas en faire mon métier ? »

La rigueur comme clé de la réussite

Interrogée sur la matière qu’elle préfère, elle hésite : « J’étais à l’aise un peu partout, mais j’ai une préférence pour l’analyse de la vision et l’optique géométrique et physique. »

Lorsqu’on l’interroge sur sa méthode de travail, Lali avoue avoir tâtonné. « En première année, je révisais surtout au dernier moment… Ça ne marchait pas si bien. En deuxième année, j’ai décidé de mieux m’organiser : je relisais mes cours chaque soir, je révisais le midi, j’anticipais. »

Une discipline quotidienne qui a payé : « Relire le cours du jour, c’est tout simple, mais ça m’a énormément aidée à ancrer les notions. »

Ce goût de l’effort et cette curiosité intellectuelle, Lali les applique aussi sur le terrain : en parallèle de sa formation, elle travaille en CDD l’été dans un magasin Général d’Optique à Séné (58), où elle réalise déjà des examens de vue et conseille la clientèle.

Cap sur la licence et l’optométrie

À la rentrée, elle entamera une licence d’optométrie et de contactologie à Orsay, toujours en formation initiale. Un tremplin vers l’enseignement, son projet clairement défini. 

Son parcours illustre parfaitement ce que l’optique-lunetterie peut offrir à de jeunes passionnés : un domaine technique, évolutif et profondément humain.

 

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Dans le magasin Générale d'Optique à Séné (58) où elle travaille pendant les vacances