Après les généralistes, les pédiatres, les infirmières libérales et les gastro-entérologues, les ophtalmologistes réclament à leur tour une revalorisation de leurs honoraires, bloqués depuis 7 ans, et des moyens supplémentaires. Ils ont organisé le vendredi 13 septembre 2002, la journée noire de l'ophtalmologie française.
Le Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF) a appelé à des fermetures de cabinets, mais également à des opérations gratuites de dépistage du glaucome, afin de "permettre une meilleure information des usagers sur les véritables enjeux et sur les dangers qu'on fait courir à la Santé publique".
Dans un courrier envoyé le 2 septembre, le Docteur Seegmuller, Président du SNOF, demandait aux opticiens de s'associer à cette journée en placardant l'affiche qui était jointe. Etrange demande de solidarité puisque dans un communiqué à la presse généraliste, le SNOF craint une "banalisation" du suivi de la fonction visuelle "qui pourrait être traitée par des non médecins comme les orthoptistes ou les opticiens"..
L'UDO approuve le principe mais déplore les rivalités.
Interrogée sur l'intérêt de cette journée, l'Union des Opticiens (UDO) indique qu'elle n'a pas été officiellement sollicitée. Sur le principe, le syndicat des opticiens soutient toute action visant à dénoncer le peu de cas fait des problèmes de la vision.
Henry-Pierre Saulnier, Président de l'UDO, déplore toutefois que "le rôle des opticiens ne soit pas repris dans l'affiche comme il l'a été dans la lettre d'accompagnement : cette reconnaissance affichée aurait, sans nul doute, conduit plus facilement nos confrères à s'associer à cette journée. Au même moment, la presse généraliste résume cette journée à des rivalités entre ophtalmologistes et opticiens, alors que ces professions doivent être complémentaires dans le respect mutuel des compétences de chacun".
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