Les pathologies oculaires les plus fréquentes des nouveau-nés prématurés et des personnes âgées reposeraient sur des mécanismes semblables. "Dans les deux cas de figure, il y a une insuffisance d'antioxydants et un excès d'oxydants", explique le professeur canadien Sylvain Chemtob (Université de Montréal), qui planche sur cette question depuis une dizaine d'années. "La rétinopathie du prématuré s'enclenche lorsque le nouveau-né sort du milieu utérin et se retrouve dans un environnement où il y a trop d'oxygène nécessaire à son développement". Cela engendre la formation des radicaux libres et une dégénérescence des microvaisseaux de la rétine, soit le même phénomène observé dans les cas de DMLA, souligne le site Techno-science.net, qui a consacré une pleine page aux travaux du Pr. Chemtob.
Côté traitement, l'équipe du médecin a mis au point, pour les prématurés, des applications thérapeutiques novatrices à base d'ibuprofène. Pour les personnes âgées, elle travaille à l'élaboration de molécules qui s'attaquent au récepteur vidangeur CD 36, impliqué dans la forme sèche de la maladie.
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