Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis viennent de concevoir une puce reproduisant les circuits nerveux d’une rétine humaine.
Cette découverte représente un grand pas dans le domaine de "l’œil bionique". Si des dispositifs artificiels visant à remplacer la rétine existe déjà, ils impliquent un implant situé à l’arrière de l’œil, branché à une caméra miniature portée sur des lunettes. La nouvelle rétine évite cet équipement encombrant, car elle serait, à terme, directement placée sur l’œil et connectée aux nerfs visuels du cortex.

Le prototype, fabriqué en silicium, mesure 3,5 x 3,3 millimètres. Il contient 5760 phototransistors, qui remplacent les neurones photosensibles de la rétine humaine. Ceux-ci sont reliés à 3600 autres transistors imitant les cellules nerveuses transmettant l’information visuelle au cerveau. La composition de la puce lui permet de s’adpater automatiquement aux variations d’intensité lumineuse et de contrastes.

Les scientifiques s’attachent désormais à réduire la taille de la rétine artificielle. Les tests cliniques pourront alors commencer. Ils représenteront un véritable espoir pour les personnes atteintes de DMLA et de rétinite pigmentaire, des pathologies provoquant la dégradation des cellules rétiniennes.