Le lunetier italien a subi ce 1er semestre 2012 une baisse de ses ventes de - 2,7% hors effet de change : son CA s'est monté à 121,5 millions d'euros, contre 124,9 millions d'euros sur la même période en 2011. Marcolin a bénéficié des performances de la marque Diesel, lancée fin 2011, mais attribue une partie de son repli à la fin de la licence Ferrari et à la chute des ventes des modèles John Galliano.

L'Europe reste le principal marché du fabricant : il représente 48,5% du CA, mais accuse une baisse de 15% sur les 6 premiers mois de l'année, en raison de la faiblesse de la demande dans les pays les plus touchés par la crise (Italie, Espagne et Portugal). Les ventes aux Etats-Unis affichent à l'inverse une forte progression de 20,3%. Le marché asiatique, sur lequel Marcolin souhaite se renforcer, reste porteur, avec une croissance de 12,1%.

L'entreprise de Longarone génère un résultat net de 12,6 millions d'euros pour ce premier semestre 2012 (contre 15,9 millions au premier semestre 2011). Marcolin reste cependant optimiste et note « un effet de saisonnalité caractéristique du secteur de l'optique », expliquant qu'il serait « erroné d'anticiper le même schéma pour la seconde moitié de l'année ».