Parmi les nombreuses mesures destinées à préserver l’emploi, le gouvernement a mis en place une aide à l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans. Une aide pouvant monter jusqu’à 4 000 euros pour le recrutement du jeune salarié, montant proratisé selon la durée de son contrat et son temps de travail.

A savoir que cette aide n’est pas versée d’emblée à l’embauche mais par trimestre pendant un an, à hauteur de 1 000 euros maximum à chaque fois. L’aide est suspendue si le salarié est placé au chômage partiel ou est absent avec suspension de sa rémunération.

Plusieurs conditions

Pour que l’employeur puisse obtenir cette aide, le salarié embauché doit répondre à 3 critères :

  • Être âgé de moins de 26 ans au moment du début du contrat ;
  • Être présent dans l’entreprise pendant au moins 3 mois, par CDD ou CDI, entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021 ;
  • Percevoir un salaire inférieur ou égal à deux fois le montant du Smic horaire, soit 3 078,84 euros brut par mois maximum pour une semaine de 35 heures.

L’employeur, quant à lui, ne doit pas avoir procédé à un licenciement économique sur le poste concerné depuis le 1er janvier 2020. Cette embauche ne doit pas non plus conduire au licenciement d’un autre salarié.

A savoir aussi que cette aide ne peut être cumulée avec une autre aide de l’État à l’insertion, à l’accès ou au retour à l’emploi concernant le salarié en question.

Demandes à partir du 1er octobre

Si les conditions sont réunies, l’employeur pourra s’adresser à l’Agence de services et de paiement (ASP) à partir du 1er octobre prochain via un téléservice. Il dispose de 4 mois à partir du début du contrat du jeune embauché pour effectuer sa demande. L’aide lui sera versée après avoir fourni une attestation justifiant la présence du salarié et assurant sur l’honneur remplir les conditions.

Des contrôles stricts

Comme ç’a été le cas après-coup pour le chômage partiel notamment, l’État entend contrôler au maximum les demandes afin d’éviter tout abus. Si les déclarations ou attestations de l’employeur sont inexactes, les sommes indûment perçues devront être remboursées à l’État. De plus, la suspension de l’aide est immédiate si les documents demandés ne sont pas fournis à l’ASP dans un délai d’un mois.