Selon nos confrères du Quotidien du Médecin, le revenu moyen avant impôt des ophtalmologistes a progressé de +2,6% en 2006 et se monte ainsi à 127 224 euros annuels. Il continue certes d'augmenter, mais de manière moins marquante que les années précédentes : cette hausse avait été de +4,4% en 2005 et de +4,6% en 2004.

Le journal, qui se base sur le bilan fiscal des médecins libéraux du réseau des associations de gestion agréées, souligne le "choc" accusé par certains suite à la mise en place du parcours de soin et de son système de "médecin traitant", qui pénalise le recours direct à de nombreux spécialistes : les endocrinologues ont vu leur bénéfice chuter de 5,1%. Celui des psychiatres a baissé de 2%, et celui des dermatologues de 1,4%. Les généralistes enregistrent quant à eux une "progression encore plus timide qu'en 2006", en raison d'un "contexte épidémique faible" : +2,4% contre +3,9% l'année dernière.

Les ophtalmologistes, qui ne sont pas concernés par le parcours de soins (les patients peuvent les consulter sans passer par leur médecin traitant), ne figurent pas, cependant, parmi les plus chanceux : la hausse de leur revenu reste faible comparée à celle des anesthésistes - réanimateurs (+14,5%), des néphrologues (+14,2%) et des radiologues (+13,5%).

Rappelons que les opticiens se placent quant à eux à la seconde place des artisans et des commerçants, derrière les pharmaciens. Leur résultats courant moyen, qui correspond généralement au revenu du propriétaire du magasin, s'est monté à 67 819 euros net en 2005, contre 71 000 euros en 2004.