L’Asnav participe à la Paris Games Week, du 2 au 6 novembre prochain au Parc des Expositions porte de Versailles, pour occuper le terrain de la prévention visuelle. Ce rendez-vous incontournable du jeu vidéo n’a pas eu lieu depuis 2019, et cette édition « restart » de 2022 se concentrera sur 1 seul hall au lieu des 3 habituels qui accueillaient 350 000 visiteurs. Conséquences de cet espace réduit : l’Asnav ne pourra pas déployer de stand de test de vue comme les années précédentes. En 2019, en 5 jours, l’association avait pu réaliser plus d’1 millier de tests, contre 400 en 2016.

L’Asnav sera en revanche présente sur le stand de PedaGoJeux, un espace dédié aux familles et chargé de répondre aux interrogations des enfants comme des parents sur les risques liés à la consommation d’écrans, comme le développement de la myopie qui est de plus en plus connue des parents.

« Le jeu vidéo s’est beaucoup développé ces dernières années, et aujourd’hui beaucoup de parents jouent avec leurs enfants, ce qui était encore très rare il y a quelques années », explique Catherine Jegat, responsable de la communication de l’Asnav. « Ils veulent savoir quel est le temps de jeu recommandé, comment identifier de potentiels problèmes de vue de leur enfant…L’enjeu ce ne sont pas les écrans en soi, ce sont les obstacles visuels en général. Ainsi nous leur conseillons :

  • De faire des pauses entre chaque session de jeu (une heure de jeu, un quart d’heure de pause)
  • D’avoir suffisamment d’éclairage et de ne pas jouer dans le noir
  • De ne pas attendre d’avoir des symptômes de fatigue oculaire pour porter ses lunettes
  • De favoriser les écrans à distance (les consoles plutôt que les smartphones).

« Les enfants eux-mêmes sont friands de conseils, ils viennent nous voir parfois sans leurs parents pour connaître les risques visuels, avec bien sûr comme objectif de pouvoir continuer à jouer ».

Aujourd’hui en France, 98% des enfants de 10 à 14 ans jouent aux jeux vidéo, la moyenne d’âge du gamer est de 38 ans. En 2021, 77% des parents déclaraient jouer avec leurs enfants au moins occasionnellement, soit 11 points de plus qu’en 2020.