Afflelou et le football, c'est une longue histoire. Tout a commencé en 1986, lorsque l'enseigne est devenue sponsor de l'AS Monaco. La marque a ensuite posé sa griffe notamment sur les maillots des clubs de l'Olympique de Marseille, du Paris Saint-Germain et des Girondins de Bordeaux, dont Alain Afflelou a été président durant 5 ans.

Pour renforcer sa visibilité auprès des amoureux du ballon rond, le groupe Afflelou est partenaire officiel de la Coupe de La Ligue pour la saison 2016-2017. Mais, les ambitions de l'enseigne ne se limitent pas à la France. Au moins jusqu'à la Coupe du monde 2018, Afflelou sponsorise désormais l'équipe nationale de Belgique. "Les Diables ont brillé à l’Euro; ils sont un facteur rassembleur en Belgique et la Coupe du monde jouit d’une très belle visibilité : c’était donc une belle opportunité pour montrer notre ambition de développement en Belgique", justifie Frédéric Poux, PDG du groupe Afflelou.

Ouverture d'une centaine de magasins

Avec ce partenariat, l'enseigne entend asseoir sa visibilité en Belgique. Déjà implantée dans le pays, surtout du côté francophone, avec 38 magasins en Wallonie, 5 à Bruxelles, et 4 en Flandre, elle souhaite poursuivre son développement avec d'ici 2020, "une cinquantaine de nouveaux magasins Alain Afflelou et 40 Optical Discount, sa marque low cost".

Un belge sur quatre sera presbyte, d'ici 3 ans

Face au marché belge déjà très concurrentiel en matière optique (avec une forte présence des groupes Hal Trust et Hans Anders), Afflelou mise sur son offre pour se distinguer. "Nous avons des produits assez spécifiques, comme le fait de pouvoir payer ses lunettes au mois, une sorte d’abonnement. Payer 11,9 euros par mois, c’est parfois plus simple que sortir 300 euros en une fois. Nous offrons également des services, des marques, pour un prix inférieur à la moyenne du marché. Et notre offre low cost, Optical Discount, nous permet de toucher des personnes qui ont besoin de lunettes, mais sont moins exigeantes en matière de service", a fait savoir Frédéric Poux, dans le journal belge Metro.

Et d'ajouter : "Nous nous attendons également à une croissance du marché. La population belge vieillit, et en 2020, un belge sur quatre sera presbyte. Il y aura donc besoin d’un nombre croissant d’opticiens".