Si les salariés s’inquiètent de la prise en charge de leur santé par leur entreprise, les patrons de TPE rassurent. Ils sont prêts à financer la complémentaire santé de leurs collaborateurs au-delà des minima prévus par la loi sur la sécurisation de l’emploi. Aussi, ils pensent payer une cotisation moyenne de 48€ par mois et par employé pour une couverture collective, selon un sondage CSA pour l’assureur Metlife. Ce montant s’élève à 58€ chez les dirigeants de TPE ayant au moins 3 salariés, contre 41€ chez ceux qui en ont 1 ou 2.

Prendre soin de la santé de ses salariés

Rappelons que dans le cadre de la généralisation de la complémentaire santé d'entreprisele panier de soins, défini par le Gouvernement, prévoit pour l'optique une prise en charge minimum comprise entre 100 et 200 euros selon la correction. Alors que la plupart des offres lancées dernièrement par les organismes d’assurance complémentaire s’appuient sur ce socle, quitte à ce que les salariés améliorent leurs remboursements par des sur-complémentaires, ce sondage montre que la santé est un sujet essentiel dans les entreprises et plutôt consensuel. En effet, 49% des patrons de TPE estiment que la prise en charge des frais de soins de ses salariés constitue pour une préoccupation majeure ou très importante.

Un contexte économique préoccupant

Enfin, alors qu’ils étaient une majorité à être optimistes en 2012 (53%), seuls 46% des travailleurs non-salariés et dirigeants de TPE disent aujourd’hui confiants pour l’avenir de leur activité. 51% déclarent pour leur part être pessimistes. Cette progression de 7 points en deux ans touche plus particulièrement les dirigeants d’entreprise les plus âgés (60% de pessimistes parmi les 50 ans et plus) et les entrepreneurs individuels (64%) tandis qu’on observe un optimisme plus marqué et nettement majoritaire chez les plus jeunes (60% des moins de 35 ans sont optimistes) et les professions libérales (60%).

*Etude réalisée par l’Institut CSA du 3 au 9 novembre 2014 sur un panel représentatif de 402 de travailleurs non-salariés et de dirigeants de très petites entreprises.