pass_sante_visuelle.jpgPour faire face à l’importance grandissante des réseaux de soins et à leurs pratiques, le Groupe All met en place une nouvelle offre à destination des porteurs. Objectif : assurer un service de santé visuelle afin d’affirmer l’expertise de l’opticien en tant que professionnel de santé et fidéliser la clientèle. « Nous avons voulu apporter une réponse à la pression des plateformes de services qui, par les grilles de tarifs low cost, ne nous laissent aucune marge pour délivrer un parcours de santé visuelle de qualité et au Gouvernement qui impose un remboursement tous les deux ans en fragilisant les consommateurs qui risquent de perdre, casser ou se faire voler leurs lunettes », affirme Stéphanie Dangre, présidente de la centrale.

Aussi, cette nouvelle offre prend la forme d’un « Pass Santé Visuelle ». A partir de 9,90€ par mois pendant deux ans, chaque porteur peut garantir la qualité de son équipement et être assuré d’un suivi par son opticien. Ce package complet comprend entre autres :

  • l’assurance de la monture et des verres à travers une garantie casse et vol jusqu’à 600 euros par an,
  • l’analyse des besoins du client,
  • le pré-dépistage des maladies et le suivi des adaptations nécessaires en relation avec l’ophtalmologiste,
  • le prêt d’équipement en lentilles journalières ou mensuelles sous 48 heures,
  • ou encore la livraison à domicile...

Enfin, l’investissement dans ce pass est récompensé par un chèque cadeau allant de 120 à 240€ au bout de 2 ans. « De quoi motiver les clients à rester fidèles à leur opticien de proximité, quelle que soit la politique du réseau auquel il est affilié », s’enthousiasme le Groupe All.

Lancé il y a 3 mois auprès de magasins pilotes, le « Pass Santé Visuelle rassure le consommateur et génère une marge supplémentaire pour les opticiens, essentielle à leur survie », assure la centrale. « C’est avec ce genre d’idées malignes que les professionnels de la vue peuvent retrouver un peu de souffle et de sérénité. Dans le contexte, c’est une bulle d’air »,  témoigne Jean-Michel Bové, opticien indépendant à Amiens (80).

« Si l’Etat a délégué aux organismes complémentaires la mission de réguler le marché de l’optique, ils le font en cherchant d’abord à préserver leurs intérêts, s’insurge Stéphanie Dangre. De leur propre aveu, cela va conduire à la perte de plusieurs dizaines de milliers d’emplois et la faillite d’opticiens professionnels indépendants. Le Pass Santé Visuelle nous permet de réaffirmer notre expertise. Nous ne sommes pas des vendeurs de lunettes car notre métier, c’est la Santé Visuelle et son suivi ! », insiste la présidente du Groupe All.