Dans un communiqué et dans une lettre ouverte, Hoya Vision Care annonce interpeller le gouvernement sur l’urgence de prendre en charge la myopie évolutive de l’enfant et de modifier la nomenclature actuelle.

Cette dernière ne prévoit pas aujourd’hui de code LPP dédié à la freination de la myopie chez l’enfant. « Seules des complémentaires santé ont fait l’effort financier de mieux prendre en charge notre dispositif médical, car elles sont convaincues des preuves technologiques et scientifiques pour leurs ayant droits », fait savoir Hoya dans le communiqué, avant de rappeler qu’il y a 1 an en mars 2022, la Haute Autorité de Santé a recommandé une inscription sous nom de marque pour Miyosmart. Mais un an plus tard elle n’est toujours pas effective et le verre est en attente de son code LPP spécifique (produits et remboursements).

Hoya rappelle aux autorités qu’agir sur la freination de la myopie forte de l’enfant est aussi un moyen d’éviter de dépenser dans le futur des dizaines de millions d’euros de coûts de prise en charge des pathologies graves induites par les myopies fortes (décollement de rétine, glaucome, maculopathie myopique et cécité potentielle).

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Hoya annonce qu’une lettre ouverte sur ce sujet sera publiée le 12 avril dans le Monde, Le Figaro et Libération.