Sarah Slavic, prodige de l’optique à 17 ans

Sarah Slavic a remporté la médaille d’or du concours national

Originaire du Pléneuf-Val-André en Bretagne, Sarah Slavic n’en est pas à son premier prix. A 17 ans, elle a déjà été médaillée d’or des concours départemental et régional des meilleurs apprentis de France et vient juste de remporter la médaille d’or du concours national. Les résultats n'ont pas encore été dévoilés officiellement, la jeune fille l'a appris du comité organisateur. 

Sarah s’est prise de passion pour l’optique il y a quelques années déjà, alors qu’elle allait choisir une paire de lunettes chez un opticien. « J’ai trouvé que les collaborateurs du magasin étaient tous très accueillants et à l’écoute. C’est à ce moment que j’ai voulu devenir opticienne. » En classe de 3ème, Sarah fait un stage chez Vision Plus à Lamballe (22), et confirme son envie d'exercer ce métier. 

Cette année, elle s’est lancée le défi de ce concours… qu’elle a remporté haut la main. Tous avaient la même consigne : faire un cadre symétrique et imaginer des branches. La jeune pléneuvienne imagine une monture entièrement en acétate et décide d’y ajouter un étui et des verres, facultatifs à l’exercice.

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Réalisation de Sarah Slavic

Un soutien à toutes épreuves

Soutenue par ses professeurs et sa famille, celle qui sera récompensée meilleure apprentie opticien lunetier de France à la Sorbonne en janvier prochain, est fière de parler de son entourage. C’est d’ailleurs d’un de ses proches que lui vient l’idée de dessiner une salamandre sur l’étui des lunettes, « il a proposé l’idée et je me suis dit, pourquoi pas ? ». Au total, elle passera 65 heures à travailler sur ce projet. Que ce soit pendant les cours ou les vacances, la jeune fille ne s’arrête pas et affine son ouvrage. 

Un avenir déjà tracé

Actuellement en dernier année de Bac Pro en optique lunetterie au lycée Jean-Guéhenno à Fougères, Sarah souhaite poursuivre en BTS OL. Déterminée, la jeune fille n’a plus de doute quant à son avenir. Reste à savoir si elle se tournera vers la création ou la vente en magasin. « J’ai encore le temps de me décider », conclut la lauréate qui, du haut de ses 17 ans se prépare à un avenir prometteur.