Ce matin, première apparition dans les médias de la nouvelle ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités, Catherine Vautrin. Sur Europe 1, la journaliste Sonia Mabrouk mène l'interview pendant 16 minutes.

Plusieurs sujets sont survolés, la Manif pour tous, l'avortement, l'euthanasie, la Covid, la Marseillaise... et le système de santé.

 

« Mon ministère va des tous premiers jours de la vie jusqu'aux tous derniers jours de la vie », explique-t-elle. « Chacun est propriétaire de son capital santé. [...] Ma méthode c'est l'écoute, le dialogue et le respect. Je vais toucher de très nombreux sujets qui touchent à l'intime. »

« Je connais des infirmières »

« La santé des Français, aussi bien la médecine libérale, que médico-sociale ou que l'hôpital, est un sujet de tous les jours. Ce matin, vous parlez tous de la neige et du verglas. Je connais moi des infirmières qui se sont levées à 5h du matin et qui ont pris la voiture pour aller voir des dialysés. C'est ça la réalité ».

Lutter contre la paperasserie

Sonia Mabrouk évoque la volonté d'Emmanuel Macron de débureaucratiser l'hôpital, dont la stratégie reste floue. Catherine Vautrin : « Ce n'est pas flou. La position du président de la République c'est que, très concrètement, on apporte des réponses et qu'on rende du temps médical.

Ça veut dire très concrètement qu'un médecin libéral aujourd'hui a effectivement beaucoup de paperasserie, et on a besoin de son savoir-faire pour s'occuper de ses patients. Si on arrive à le décharger avec l'assistant médical, qui sera la personne qui va accueillir, qui peut peser et regarder ce qu'on appelle les constantes, eh bien le médecin lui, après, s'occupe de la partie strictement médicale et peut-être qu'au lieu de voir 1 patient, il en verra 2 ». Peut-être. 

Avant de rappeler « qu'un patient ce n'est pas sur un tableau excel, parce que selon la pathologie, le temps passé n'est pas forcément le même ». 

 

Lorsque la journaliste parle de langue de bois, la ministre répond : « Vous pouvez remarquer que j'entre dans mes sujets et que, comme le dirait le président de la République, pas d'état d'âme, des états de service, et c'est ce qu'attendent les Français. De l'autorité, de l'audace, et de l'engagement ».