Fidèle à ses objectifs de vous rendre compte des informations de notre secteur, nous vous avons souvent relaté l'offensive de Marc Simoncini visant à « casser le marché de l'optique ». Acuité et ses détracteurs n’ont pas toujours été tendres avec lui. C’est pour cela qu’il a attaqué en justice notre site...  et il a perdu ! Rappel des faits.

Mars 2013 – l’attaque :

Publication d'une étude sur le marché de l'optique et sur les prix des lunettes en France et en Europe, réalisée par deux économistes de la santé et commanditée par Sensee, site de vente en ligne créé par Marc Simoncini. Le dirigeant la diffuse à toute la presse grand public et s'en fait le porte-parole dans tous les medias.  

Quelques heures plus tard, Acuité répond avec une News qui s'élève en faux face à la somme d'approximations et de contre-vérités contenue dans ce document. Nous dénoncions la véracité des chiffres de cette étude, uniquement destinée à décrédibiliser et déstabiliser notre profession et ses acteurs.

Mai 2013 - les réactions :

Nombreuses ont été les prises de paroles des dirigeants d'enseignes pour dénoncer ces propos. Le 2 mai 2013, la rédaction d'Acuité décide d'interviewer Jean-Luc Sélignan, dirigeant d'OpticLibre, via la diffusion de 2 vidéos dans lesquelles il conteste lui aussi les conclusions de Marc Simoncini. Le président de la centrale met également en évidence des pratiques critiquables de remboursement par les Ocam sur le site Lentillesmoinscheres.com

Août 2013 - le pavé ! 

Acuité et Optic libre reçoivent une assignation de 438 pages avec citation à comparaître pour diffamation, devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris. Sont mis en cause, non seulement la société Acuité, mais aussi à titre personnel son directeur de publication et le dirigeant d'OpticLibre. Le montant des dédommagements réclamés par Sensee et Marc Simoncini est de l’ordre de 200 000€ !

Novembre 2014 - victoire !

Le TGI déboute Marc Simoncini et la société Sensee de leurs actions et donne raison à Acuité et à l'ensemble des parties. Le Tribunal a expressément exclu la responsabilité pénale en matière d'infraction sur la presse. Il a retenu qu'il était « tout à fait légitime, en qualité d'organe de presse spécialisé, d'informer les professionnels du secteur du point de vue d'une personne autorisée, réagissant à l'arrivée sur le marché d'un nouveau mode de vente et s'interrogeant sur la légalité de certaines pratiques ».

Il a d'ailleurs pris le temps de reconnaître la qualité du travail bien fait, Acuité ayant prouvé avoir vérifié point par point le bienfondé des critiques avant de réaliser les interviews vidéos de Jean-Luc Sélignan.

Le Tribunal nous a donné raison sur la bonne foi de nos recherches et de nos propos. La libre concurrence, dont Marc Simoncini se dit être le champion, passe aussi par la liberté de la presse et le respect des faits. Nous continuerons donc à défendre notre profession quand elle est injustement attaquée. N'en déplaise à certains, l'intimidation et la polémique ne nous feront pas reculer !