Des chercheurs de l’Université de Southampton ont utilisé une nouvelle technologie d’imagerie qui pourrait accélérer la recherche de traitements contre les dégénérescences visuelles. Il s’agit d’une reconstitution numérique en très haute résolution des tissus oculaires de la rétine, via microscopie électronique à balayage. C’est la première fois que cette technologie a été utilisée pour la reconstruction de cellules rétiniennes. Une étude détaillée dans l’International Journal of Molecular Sciences.

Une reconstitution précise des cellules d’EPR

Les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) jouent un rôle essentiel dans la vision en traitant les photorécepteurs, et subissent des dommages lors de la perte de vue… sans que les scientifiques n’aient pu, jusque-là, en comprendre les causes.

Grâce à cette technologie d’imagerie, l’équipe de chercheurs britanniques a pu réaliser des reconstitutions 3D détaillées de la constitution des cellules d’EPR dans un œil sain, ce qui les aidera à étudier leur évolution lors du vieillissement et en cas de pathologie oculaire. Le but est, grâce à cette reconstitution 3D, de mieux comprendre les causes des dommages subies par les cellules d’EPR.

« Une base importante »

« Nous comprenons désormais le processus technique requis pour produire de telles reconstructions 3D en haute résolution des tissus rétiniens, ce qui est une base importante pour mener d'autres études sur la détérioration des cellules oculaires. L'utilisation de logiciels d'intelligence artificielle accélérera ce processus à l'avenir », a commenté le Dr Arjuna Ratnayaka, qui a dirigé cette étude.