1,5 milliard. C’est la toute petite somme, en dollars, qui sépare Jeff Bezos, patron d’Amazon, et Elon Musk, patron, entre autres, de Tesla. Selon Bloomberg, ce dernier vient de prendre la tête du classement des hommes les plus riches du monde, avec une fortune de 188,5 milliards de dollars. Si le Sud-Africain d’origine a promis de verser un jour la moitié de sa fortune à des œuvres de charité, il en a aussi consacré une partie à la conception d’inventions plus novatrices les unes que les autres.

Un implant de la taille d’une pièce de monnaie

Celle qui a marqué l’année 2020 est le nouvel implant cérébral, développé par sa start-up Neuralink. Un implant pas plus gros qu’une pièce de monnaie (23mm de diamètre, 8 mm d’épaisseur) accompagné de 1 024 films infiniment fins pour le relier au cerveau, et qui se recharge la nuit par induction, avec un chargeur situé à proximité. La puce doit se substituer à un morceau de crâne pour y être installée… par un robot chirurgien, sans anesthésie générale. Elon Musk imagine une intervention similaire à la chirurgie Lasik.

Dans un premier temps, Neuralink espère utiliser cet implant cérébral pour traiter des maladies neurologiques liées au cerveau ou à la moelle épinière. Aider un paralysé à se servir de nouveau de ses membres est un des défis. Au fur et à mesure, la start-up espère aller plus loin, connecter l’implant plus profondément au cerveau et redonner la vue aux aveugles.

On ne sera pas tous implantés tout de suite

Elon Musk voit lui encore plus, imaginant pouvoir enregistrer ses souvenirs ou recevoir des informations directement dans l’implant. Presque une robotisation de l’humain, quand certains géants du numérique se battent actuellement pour proposer ces fonctionnalités révolutionnaires via notamment des lunettes connectées.

Un problème se pose pour Elon Musk et sa start-up : aujourd’hui encore, l’opération du cerveau est risquée et encore difficile à imaginer sur quelqu’un qui n’est pas malade. Même si la FDA s’est montrée encourageante envers le prototype, rien n’autorise encore les tests sur l’être humain. Elon Musk et Neuralink doivent se contenter d'essais sur d'autres homnivores pour le moment : des cochons.