Face à l'essor des « e-opticiens » pure-players (dont l'intégralité de l'activité se déroule sur Internet)* et qui promettent des lunettes à prix cassés, Krys appelle l'ensemble de la profession à se mobiliser pour défendre « l'expertise des opticiens en magasin réel ou virtuel, pourvu qu'ils obéissent aux règles déontologiques et éthiques ». Par cette démarche, l'enseigne souhaite faire valoir sa différence et insister sur le rôle essentiel de l'opticien dans la relation client.
Si Krys a été l'une des premières enseigne à se lancer dans le e-commerce, elle rappelle avoir « respecté certains principes, comme la mesure de l'écart pupillaire dans le magasin, la commande de lentilles validée après un contrôle de l'ordonnance par un de nos opticiens et la réception des lunettes de vues en magasin », rappelle Joël Plat, son directeur. En ajoutant : « la santé visuelle de nos clients est essentielle et doit rester l'affaire de professionnels de santé ». Il est soutenu par l'opticien Christophe Lemesle, président de Krys Group : « notre vision d'opticien, installé depuis plus de 40 ans, travaillant en relation avec l'ophtalmologiste et recherchant sans cesse à satisfaire chacun de ses clients n'est définitivement pas la même que celle d'un site de vente en ligne, composé d'anonymes et d'actionnaires aléatoires. »
Voir aussi : Débat TV : Vente sur Internet : la législation actuelle, future et les forces en présence (04/10/2011)
*En France, les principaux "e-opticiens" pure-players sont, par ordre alphabétique : Confort Visuel, Direct-Optic, Happyview, Mister Spex, Opticien 24 et Sensee.
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