Fraudes aux complémentaires santé : Krys Group entre en campagne

« Les lunettes à l'oeil, ça peut coûter cher ». C'est par ce slogan que Krys Group avertit des risques encourus en cas « d'optimisation de facture ». Objectif de cette campagne sur « l'exemplarité en matière de déontologie » : réhabiliter l'image des opticiens auprès des professionnels de santé, des médias et des consommateurs. « Nous sommes considérés à tort comme des marchands de lunettes peu scrupuleux du fait de quelques professionnels malveillants. Et c'est l'ensemble de la profession qui souffre de cette mauvaise image. Chez Krys Group, l'éthique est une de nos valeurs fondatrices. Nous avons toujours fait de la déontologie un de nos principes. Aujourd'hui, il est temps de le faire savoir », explique son président Christophe Lemesle.

Des sanctions affichées et dissuasives

L'affiche de la campagne expose les sanctions encourues en cas de fraudes aux complémentaires santé : Jusqu'à 45 000 € d'amende et 3 ans d'emprisonnement. Son message sera diffusé via trois dispositifs :
- en presse nationale, l'affiche sera publiée le 11 mai dans Le Parisien / Aujourd'hui en France et le samedi 12 mai dans Le Figaro et Libération.
- sur Internet : le visuel figurera sur les sites des quatre enseignes (Krys, Vision Plus, Lun's et Lynx Optique) et sur le site institutionnel du groupe. Côté réseaux sociaux, des messages sur la déontologie de la profession seront postés sur le compte Twitter de Krys Group
- En magasins : l'affiche sera présentée sur des chevalets pour sensibiliser les clients.

Cette campagne vient compléter la stratégie de déontologie initiée il y a deux ans au sein de Krys Group. Un comité déontologique composé d'opticiens élus est chargé de veiller au respect de la charte déontologique. Les 3 000 opticiens du réseau s'engagent quant à eux, par contrat, à pratiquer leur métier en toute transparence, sous peine d'exclusion. « J'espère que d'autres opticiens adhéreront à notre démarche. Le but est de redonner à la profession ses lettres de noblesse. Nous sommes des professionnels de santé, avant tout ! », espère Christophe Lemesle.